Jean-Vincent Voyer/5
1 notes
Résumé :
Les fautes d'orthographe peuvent-elles conduire à un quadruple meurtre ?Dans un petit port de pêche breton, un enfant, 11 ans, est assassiné d'un coup unique, porté avec un club de golf. Puis, on trouvera l'ancienne Mère directrice de l'école, tuée avec un lourd chandelier. Puis c'est le vieux gardien de square? Puis une ancienne élève de l'école, retrouvée morte dans ses toilettes fermées... Et à chaque fois, sur place, un petit mot tracé par des mains enfantines... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Un polar orthographique qui se passe en Bretagne mais ce roman est fait pour moi.
Ok, je sais l'orthographe et moi ça fait deux, et bien justement c'est le moment de remédier à mon petit problème. Allez hop, un peu de lecture ne pourra pas me faire de mal, au contraire, cela devrait l'améliorer mon satané problème de fautes récurrentes.
Bon trêve de plaisanteries, "Faute de preuve ça parle de quoi : Dans un petit port de pêche breton, les meurtres se succèdent autour de l'école : un enfant de 11 ans, l'ancienne directrice, une ancienne élève... Sur chaque lieu du crime est retrouvé un mot écrit par une main enfantine. Et le tout parfaitement surligné en jaune.
Ici très vite en connait le mobile de cette série de meurtres, même on devine très vite le coupable, même si l'auteur s'évertue à brouiller constamment les pistes.
Mais l'important ici c'est que nous sommes dans un polar d'atmosphère.
Et j'ai aimé le style de l'auteur qui tente ici d'instaurer une ambiance à la Simenon. Bon certes n'est pas Simenon qui le veut mais Jean-Vincent Voyer se sort plutôt bien de cette comparaison. Car en effet il installe tout de suite dans cette intrigue bien menée une ambiance pesante. Ses personnages sont bien campés. le capitaine de police est un héros tranquille et perspicace. Nous menons avec lui l'enquête, nous tentons de connaître les motivations de l'assassin. Ici un peu comme dans Colombo, vous savez cette série policière des année 70-80, on va tourner autour du coupable et plus le lâcher. . L'intérêt de l'intrigue consiste à découvrir de quelle façon l'enquêteur parviendra à démasquer le criminel. Car nous tenons à connaître le fin mot de l'histoire. Et de fins mots (maux) il en est réellement question dans ce roman policier un brin surprenant.
Voilà donc une lecture fort sympathique et plutôt haletante. Une belle découverte en somme !
Lien : https://collectifpolar.com/
Ok, je sais l'orthographe et moi ça fait deux, et bien justement c'est le moment de remédier à mon petit problème. Allez hop, un peu de lecture ne pourra pas me faire de mal, au contraire, cela devrait l'améliorer mon satané problème de fautes récurrentes.
Bon trêve de plaisanteries, "Faute de preuve ça parle de quoi : Dans un petit port de pêche breton, les meurtres se succèdent autour de l'école : un enfant de 11 ans, l'ancienne directrice, une ancienne élève... Sur chaque lieu du crime est retrouvé un mot écrit par une main enfantine. Et le tout parfaitement surligné en jaune.
Ici très vite en connait le mobile de cette série de meurtres, même on devine très vite le coupable, même si l'auteur s'évertue à brouiller constamment les pistes.
Mais l'important ici c'est que nous sommes dans un polar d'atmosphère.
Et j'ai aimé le style de l'auteur qui tente ici d'instaurer une ambiance à la Simenon. Bon certes n'est pas Simenon qui le veut mais Jean-Vincent Voyer se sort plutôt bien de cette comparaison. Car en effet il installe tout de suite dans cette intrigue bien menée une ambiance pesante. Ses personnages sont bien campés. le capitaine de police est un héros tranquille et perspicace. Nous menons avec lui l'enquête, nous tentons de connaître les motivations de l'assassin. Ici un peu comme dans Colombo, vous savez cette série policière des année 70-80, on va tourner autour du coupable et plus le lâcher. . L'intérêt de l'intrigue consiste à découvrir de quelle façon l'enquêteur parviendra à démasquer le criminel. Car nous tenons à connaître le fin mot de l'histoire. Et de fins mots (maux) il en est réellement question dans ce roman policier un brin surprenant.
Voilà donc une lecture fort sympathique et plutôt haletante. Une belle découverte en somme !
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Citations et extraits (6)
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Elle a toujours pensé qu'elle avait eu beaucoup de chance de pouvoir exercer ce sacerdoce, de porter cette responsabilité extrême consistant à transmettre le savoir, même s'il lui avait fallu parfois, pour obtenir le résultat attendu, être dure et ne jamais tolérer la moindre faute. Certains, elle le sait, en ont souffert. Qu'importe. C'était pour le bien du groupe, et pour leur bien à eux. Et si les vexations qu'ils subissaient à la mise en avant publique de leurs erreurs n'avaient pour résultat immédiat que de les enfoncer plus encore, ce n’était pas bien grave. Après tout, au Moyen-Âge, le pilori servait bien à ce que les coupables se rachètent.
Si certains faisaient des fautes, ils étaient coupables, et il fallait donc les aider à se rédimer en soulignant, en surlignant ces fautes pour qu’elles leur brûlent les yeux et qu'ils ne les renouvellent plus, demain ou, hélas, beaucoup plus tard.
Si certains faisaient des fautes, ils étaient coupables, et il fallait donc les aider à se rédimer en soulignant, en surlignant ces fautes pour qu’elles leur brûlent les yeux et qu'ils ne les renouvellent plus, demain ou, hélas, beaucoup plus tard.
Le seul point commun, c’est l’école, ou plus exactement, l’orthographe, et l’enfance aussi. Tous les petits mots, ce sont des écritures d’enfants, très habilement contrefaites, et ils comportent tous des fautes, des fautes surlignées. Le petit Guivarch nous renvoie à l’enfance de l’assassin. Mère Honorine, directrice, mais aussi enseignante sévère et impitoyable sur l’orthographe, c’est sa vie d’enfant. Jules, le témoin muet de cour d’école, assiste sans aider. Et Morgaine, petite fille victime des vexations de Rémy, lui-même brûlant de jalousie devant les facilités insolentes de la jeune élève, et voulant à tout prix la rabaisser, la faire disparaitre sous les moqueries. L’école, l’orthographe, l’enfance humiliée et, jusqu’à aujourd’hui, un trait qui relie le tout, un trait jaune fluo.
Pour le moment rien ne ressort de façon claire. Cela dit, bien entendu, quelqu'un qui indique que, au moment où l petit garçon a été tué dans le parc, il était, lui, en train de bricoler dans son garage où personne ne l'a vu, peut parfaitement mentir. Et il va falloir vérifier. Lui demander ce qu'il était en train de bricoler. Lui demander quelques preuves matérielles. Et encore...
Mon crime est sans pardon : je n’ai pas réussi à tracer de beaux traits droits avec ma règle. C’est vrai, ma main tremblait un peu : il fallait souligner tous les participes passés, et je hais les participes passés ! Les « avoir », les « être », la sarabande infernale des places, avant, après, les accords diaboliques qui se font et se défont.
Il veut plus, il veut découvrir, classer, maîtriser la vie quitte à la figer, la fixer sur une photo pour mieux la dompter, la dominer, la tenir là, devant lui, sur un simple morceau de papier que l’on peut froisser, déchirer, brûler ou encadrer, selon sa seule volonté.
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