(...) être dure et ne jamais tolérer la moindre faute. Certains, elle le sait, en ont souffert. Qu'importe. C'était pour le bien du groupe, et pour leur bien à eux. Et si les vexations qu'ils subissaient à la mise en avant publique de leurs erreurs n'avaient pour résultat immédiat que de les enfoncer plus encore, ce n’était pas bien grave. Après tout, au Moyen-Âge, le pilori servait bien à ce que les coupables se rachètent.
Si certains faisaient des fautes, ils étaient coupables, et il fallait donc les aider à se rédimer en soulignant, en surlignant ces fautes pour qu’elles leur brûlent les yeux et qu'ils ne les renouvellent plus, demain ou, hélas, beaucoup plus tard.