Avec ses cheveux longs en désordre, sa barbe mal faite et son manteau doublé de vinaigre, la longue écharpe que sa mère lui a tricotée, Gramsci n'est pas un étudiant bohème fréquentant "les cafés tapageurs aux lustres éclatants" mais, comme le héros de Jules Vallès, il appartient bien plutôt à la catégorie de ceux qui "nourris de grec et de latin sont morts de faim".
Étudiant pauvre à Turin (1911-1915), p. 38