Magicienne je fus, prise à mes sortilèges.
enfance de beauté sous les arbres magiques
d''un jardin solitaire, enfance où je lisais
dans l'écorce des arbres, qu'ai-je fait de vos espoirs,
enfance, et de ces nuits sans sommeil où l'amour me brûlait ?
Puisque je fus, je demeure éternelle.
Regardez mon portrait de mensonge et de fable :
ma statue est solaire, mais le sable la garde
enfouie profondément dans un tombeau dans murs.