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Citation de Danieljean


Rappel historique. En septembre 2000, au seuil du nouveau millénaire, Kofi Annan, alors secrétaire général, avait convoqué à New York les chefs d'État et de gouvernement des 193 États membres de l'ONU. 165 d'entre eux avaient fait le voyage. Il s'était agi de dresser la liste des huit tragédies principales qui ravageaient l'humanité et de tracer les stratégies susceptibles de les éliminer. Ce document était intitulé Millenium Development Goals (Les Objectifs du millénaire pour le développement). Un délai de quinze ans avait été fixé, sinon pour éradiquer ces tragédies, du moins pour les atténuer de manière significative. Un exemple : le but numéro 1 exigeait que fût réduit de moitié, jusqu'à la fin de l'année 2015, le nombre des victimes de la faim et de la sous-alimentation dans le monde.
Au terme des quinze ans, le constat est amer : très rares sont les États frappés par une ou plusieurs des tragédies figurant sur la liste - avant tout dans l'hémisphère Sud - qui ont pu en venir à bout. La cible numéro 1, notamment, l'éradication de la faim et de la sous-alimentation, a été complètement manquée.
L'«Agenda 2030», préparé sous la direction de Ban Ki-moon, invite les États membres à continuer le combat, sur des bases et en mobilisant des méthodes nouvelles. Cette fois, ce sont 37 tragédies qui ont été identifiées. Pour en finir avec chacune d'elles, une stratégie spécifique a été définie.
Quelque peu choqué, je demandai à mon voisin : «Pourquoi Ban Ki-moon a-t-il confié la mission prestigieuse de cette présentation à la cheikha du Qatar ?» Siad Doualeh, qui avait pris part pendant deux ans à l'élaboration de l'«Agenda 2030» à New York, me répondit sobrement : «Les Qataris paient.»
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