Aveuglément soumis aux prescriptions de la Torah et de la Mishna, lecteur et interprète averti du Talmud, sa demeure protégée par la mezousah traditionnelle et par la pièce d'or scellée sous la première marche de l'escalier, le rabbin se voyait comme un juste, un pur, un serviteur de Dieu. Il aurait pu prendre pour devise le mot d'un cardinal espagnol de la fin du XVème siècle :"Pour la modestie, je ne crains personne."