Parmi les cent mille morts russes de la bataille de Moukden figurait le cadavre du capitaine Nicolas. Une des sources dont je m'inspire pour raconter son histoire indique qu'un sourire flottait sur le visage gelé de l'officier de fortune et qu'au milieu des neiges où le sang des soldats laissait des traînées rouges, il avait l'air heureux.