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Critiques de Jean d`Ameron (3)
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Histoire véritable et prodigieuse sur la vie,..

Je suis tombée par hasard sur ce petit texte dont voici le titre complet : Histoire veritable et prodigieuse sur la vie, la mort & punition d'un homme qui a esté condamné par arrest à estre pendu & estranglé & puis bruslé, pour avoir tué son Père aux Alleux le Roy, prés Poissy, & a qui le Diable à tords le col estant sur l'Eschelle.



Ce texte du XVIIe siècle a été écrit par un juge, Jean d'Ameron. Celui-ci a fait arrêter Louis Le Febure, dit Malengrené, pour avoir tué son père, Simon. Le juge commence donc par une description de la famille en bonne et due forme : identité du père, de la mère et des frères. S'ensuit ensuite une réflexion sur la façon dont Louis a été élevé. Une éducation somme toute bizarre puisque le père faisait combattre ses fils et offrait au vainqueur du vin. Le vaincu, quant à lui, avait droit au fouet. Bien que riche, le père leur apprenait également à voler, notamment les poules des voisins... Charmant !



Peut-on, dès lors, s'étonner que Louis devienne violent, au point de donner des coups de couteau à l'un de ses frères et d'en arriver ensuite à l'acte ultime avec la figure paternelle ?



Ce court texte d'une quinzaine de pages mérite vraiment d'être lu, non seulement par curiosité mais encore pour les commentaires de ce juge peu objectif.


Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Histoire véritable et prodigieuse sur la vie,..

Aurais-je le courage d'écrire le titre du livre. En entier ! pff ... c'est tellement long, presque plus long que le récit. Rébarbatif. La flemme n'est pas en cause, loin de là. N'allez pas imaginer qu'une quelconque fainéantise m'habite. Pas aujourd'hui du moins.



Une toute autre raison justifie ce refus. Une peur, celle d'oublier un mot, de passer pour un incapable, (une fois de plus ?) de faire une erreur de frappe car ce texte est écrit en vieux françois pour celui qui ne l'aurait pas remarqué (pas vous qui êtes en train de lire, bien sûr). Et puis, toutes ces informations inutiles pourraient vous faire perdre votre temps si précieux ou pire, alourdir ma brillante critique. Le titre d'un livre, une information inutile ? Je m'égare. L'écrire, il faut l'écrire ... c'est obligatoire ... A moins que ...



Regardez la critique au-dessus de la mienne. C'est bon ? Il n'y en a pas d'autres pour ce livre de toute manière. Pour les cerveaux les plus lents , LydiaB en est l'auteur. Voilà. Vous y êtes ! Vous avez le titre. Ah ! la patience, quelle merveilleuse qualité.



Alors ma critique, brillante ! Il faut que je me dépêche. Un rendez-vous. Ayant fait du droit pendant quelques années ... mais j'y pense, un doute m'envahit soudainement. Les lecteurs qui n'ont pas envie de lire la critique de LydiaB et qui se sont déplacés spécialement pour la mienne. Pas beaucoup, pour l'instant. Commencer une critique sans connaître le titre, quelle ineptie ! Elle pourrait même être publiée, un jour, à n'en pas douter. Alors, faisons les choses dans les règles de l'art. Roulement de tambours ...



Voici le titre : Histoire veritable et prodigieuse sur la vie, la mort & punition d'un homme qui a esté condamné par arrest à estre pendu & estranglé & puis bruslé, pour avoir tué son Père aux Alleux le Roy, prés Poissy, & a qui le Diable à tords le col estant sur l'Eschelle.



Et sans faute en plus ! Un petit copié-collé, c'est vrai ! On s'adapte à ses faiblesses. Connais-toi toi même comme dirait l'autre. Et puis, je suis pressé. Un rendez-vous, mais vous savez déjà.



C'est l'heure, l'heure de ma critique détaillée. Ayant fait du droit pendant quelques années ... ça, je crois l'avoir déjà dit, passons ... Ayant fait du droit pendant quelques années, les incohérences juridiques foisonnent dans ce texte. Si j'avais été déjà diplômé au moment du procès, le juge n'aurait pas eu d'autre solution que de relaxer le jeune Malengré. Ma plaidoirie aurait envoyé aux oubliettes l'affaire Calas et Voltaire. Malengré et Niratrem, c'est d'un tout autre niveau.



Arrêtez votre infamie, M. Arouet ! L'infâme se traduit par la condamnation d'une personne à être pendue, étranglée et puis brûlée alors que tout le monde sait bien que la peine de mort a été abolie en 81 après J.C. Paf, premier argument en pleine poire !

Le deuxième ... le meilleur de tous ... arf! c'est l'heure, l'heure de mon rendrez-vous. Mais vous savez déjà. Direction pôle emploi.



Juste le temps de noter la moralité de l'histoire : Élevez bien vos enfants où vous pourriez le regretter un jour. On ressent toute la concision du juriste accompli et l'âme de l'écrivain en puissance.



Ah oui, pour le développement, certainement demain, à moins que je ne sois atteint d'une quelconque fainéantise. Pas mon genre. Sait-on jamais ...
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Histoire véritable et prodigieuse sur la vie,..

Le juge Jean d'Ameron, bailly des Alleux (juge français), se penche sur le passé d’un de ses condamnés afin de pouvoir tenter d’éclaircir ce qui l’a amené à un parricide avant de le juger.



Il remonte l’enfance, la jeunesse de cet homme, en proie à la cruauté d’un père et le désintéressement d’une mère. Comment ses frères sont tous devenus dangereux et morts de façon violente, notamment par le condamné lui-même, comment lui-même en est venu à tuer son père pour quelques pièces et battre sa mère de manière atroce. Comment, pris sur le fait, il fut emprisonné, comment il s’est échappé, avec l’aide d’une barre de fer et d’un ressort caché (interrogation quant à la complicité interne). Comment il a réussi pendant un temps à échapper à la justice pour se faire prendre tout de même après avoir de nouveau tué un homme.



Ce juge essaiera d’y comprendre ce que les liens à son environnement ont pu déterminer dans le déroulé de son destin.



Mais au moment de la sentence, lorsque le bourreau doit le pendre, cela se passe mal, et il meurt le cou tourné d’un mauvais côté, tout boursouflé. Ne pouvant expliquer cela, le juge et les personnes présentes s’en remettent au Diable avec qui il a du pactiser pour mourir ainsi.



C’est presque un début de profiling, et c’est à saluer alors que nous sommes en 1627. Mais la religion expliquant tout ce qui reste interrogatif, il est plus facile d’y voir l’intervention divine plutôt qu’un état psychologique bien atteint.
Lien : http://saginlibrio.over-blog..
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