Pourtant, le SCT [Syndrome du Choc Toxique] ou l'exposition aux produits chimiques présents dans les tampons peuvent être considérés comme des violences de genre, dans la mesure où le développement de produits toujours plus absorbants s'inscrit dans le contexte de l'exploitation économique de la discrimination menstruelle et de la "culture de la dissimulation". La course à la "superabsorption", aux innovations permettant de porter les tampons le plus longtemps possible repose sur l'idée fondamentale que les produits menstruels doivent servir à dissimuler les règles et le statut de personne menstruée, qui ne correspondent pas aux standards de la "féminité".