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Critiques de Jeffrey Lee Pierce (1)
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Go Tell the Mountain: The Stories and Lyric..

La moitié du livre est occupée par les paroles des chansons (inexplicablement, il manque la plupart des chansons de Death Party). Et une trentaine de page est occupée par une nouvelle "Young Kyoko".

Ce qui fait que la partie autobiographie fait seulement 90 pages. Et parle plus de lui que du Gun Club.



Mais on en apprend quand même de belles. Par exemple, Kid Congo savait tellement peu jouer au début, qu'il ne connaissait pas les noms des accords et était accordé en open E (les cordes jouées à vide font un Mi majeur), sur lequel Jeffrey Lee Pierce lui indiquait les positions pour sa slide. Exemple tiré du bouquin : "F1... Johnny's got a light in his eyes... A5... E0... Shirley's got a light on her lips... G3". Fa/La/Mi/Sol : tout le monde aura reconnu Sex Beat !



La période de formation est, elle, bien couverte, avec plein d'histoires rigolotes et destroy. Mais il n'y parle pas assez (à mon goût) de ses influences. Elles sont juste très rapidement évoquées. En revanche, déjà son attirance pour l'extrême-orient : en l'occurrence les restos chinois qui serviront de premières scènes à Creeping Ritual (devenu Gun Club grâce à un certain Keith Morris, pote angeleno qui leur a trouvé le nom). Et de pair, son attirance pour les femmes à peau mate/cheveux noirs : mexicaines, puis chinoises/japonaises ou italiennes.



Mais vraiment pas grand chose sur la période post-formation, on va dire de Las Vegas Story à la fin. Pour cela, se reporter à une longue interview de Kid Congo qu'on trouve facilement sur le net. Là, quelques souvenirs de tournées (par exemple, un festival à Athènes qui s'est transformé en émeute et la couardise des Jesus & Mary Chain qui partageaient l'affiche ; le départ/défection de Terry Graham sur qui ils auraient mis un contrat d'une mafia algérienne à Paris pour lui apprendre à lâcher les amis). Il n'est pas impossible que l'état dans lequel il faisait ces tournées lui ait laissé peu de souvenirs précis...



Pour le reste, beaucoup de sa vie au Royaume-Uni, de ses voyages (Egypte et surtout le Japon). Un peu d'anti-reaganisme primaire réjouissant aussi ("on fait croire aux gens que leur ennemi est à Moscou alors qu'il est à Washington").

Et puis ses essais pour s'installer au Japon et faire du business (importer du rock au Japon, exporter des rockers japonais aux US). Où il dit quand même que c'est là qu'il a compris ce que ça pouvait faire d'être un noir aux USA.



In fine, on découvre ce qu'on pouvait supposer : un garçon sensible, auto-destructeur et conscient de l'être. Egalement très cultivé, à un point d'ailleurs étonnant pour un métis chicano (sa mère est d'origine mexicaine) des banlieues de Los Angeles. Mais là non plus, il ne raconte pas trop d'où ça lui vient.



Tout ça dans une langue simple mais puissamment imagée, qui rappelle de bons souvenirs à ceux qui essayait longuement de décrypter les paroles quand on ne ls trouvait pas en 10 secondes sur internet.
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