Nationalité : France
Né(e) à : Versailles , 1921
Né(e) à : Versailles , 1921
Biographie :
Jehan Despert, né en 1921 à Versailles (Yvelines), est un poète et essayiste français.
Il est l'auteur de nombreux recueils de poèmes, environ soixante-cinq. Il est aussi critique d'art et de poésie et a publié plus de vingt-cinq essais. Lauréat de l'Académie française et de la Société des gens de lettres, il a reçu le prix Louise Labé 1989 pour son livre Sel, et le Grand prix biennal de la Critique poétique en 1990.
Il est secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences morales, Lettres et Arts de Versailles et des Yvelines. Il est officier des Arts et des Lettres.
Jehan Despert peut être considéré comme le « père » des Yvelines, car c'est lui qui suggéra à Jean-Paul Palewski, alors président du Conseil général de Seine-et-Oise, le nom de ce département lors de sa création en 1968, en référence à l'antique forêt d'Yveline, dont la forêt de Rambouillet est la relique et d'où rayonnent la plupart des cours d'eau qui irriguent ce territoire.
Une « Place des Yvelines - Jehan Despert » a été inaugurée le 9 octobre 1997 à Saint-Quentin-en-Yvelines (à la limite des communes de Montigny-le-Bretonneux et Guyancourt).
Bibliographie
Jehan Despert, poète baroque, Émilienne Kerhoas, collection Visages de ce temps, éditions Subervie, 1983.
Entretien avec Jehan Despert par Jacques Simonomis, éditions de La Lucarne Ovale, 1996.
Dieu et la femme dans l'œuvre de Jehan Despert par Pierrette Sartin, éditions de La Lucarne Ovale, 2000.
Jehan Despert, poète de l'amitié, Pascal Dupuy, Poésie sur Seine N°40, mars 2002.
Publications
Poésie
La Saint-Jean d'été (préface de Philéas Lebesgue), éditions Ronsard, 1947.
Chansons pour m’amie, Cahiers d'Île-de-France, 1948.
Les quatrains savoyards, Cahiers d'Île-de-France, 1948.
Le page d’azur, Cahiers d'Île-de-France, 1949.
La grille entr’ouverte, Cahiers d'Île-de-France, 1950.
A Olympio, Cahiers d'Île-de-France, 1956 (Réédité en 1984 et 2002 aux éditions Gerbert).
Les élégies d'Île-de-France, Cahiers d'Île-de-France, 1957.
Naissance de la rose, éditions Sésame - Brest, 1958.
Les géorgiques sauvages, Cahiers d'Île-de-France, 1959.
Senlisse, Cahiers d'Île-de-France, 1960.
Equation de midi, Cahiers d'Île-de-France, 1962.
Saline, éditions du C.E.L.F. - Bruxelles, 1962.
Psaume selon ma Seine-et-Oise, éditions Subervie - Rodez, 1965.
Etangs, éditions Subervie, 1967.
Six chants pour enchanter l’été, éditions Gillard - Bruxelles
+ Voir plusJehan Despert, né en 1921 à Versailles (Yvelines), est un poète et essayiste français.
Il est l'auteur de nombreux recueils de poèmes, environ soixante-cinq. Il est aussi critique d'art et de poésie et a publié plus de vingt-cinq essais. Lauréat de l'Académie française et de la Société des gens de lettres, il a reçu le prix Louise Labé 1989 pour son livre Sel, et le Grand prix biennal de la Critique poétique en 1990.
Il est secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences morales, Lettres et Arts de Versailles et des Yvelines. Il est officier des Arts et des Lettres.
Jehan Despert peut être considéré comme le « père » des Yvelines, car c'est lui qui suggéra à Jean-Paul Palewski, alors président du Conseil général de Seine-et-Oise, le nom de ce département lors de sa création en 1968, en référence à l'antique forêt d'Yveline, dont la forêt de Rambouillet est la relique et d'où rayonnent la plupart des cours d'eau qui irriguent ce territoire.
Une « Place des Yvelines - Jehan Despert » a été inaugurée le 9 octobre 1997 à Saint-Quentin-en-Yvelines (à la limite des communes de Montigny-le-Bretonneux et Guyancourt).
Bibliographie
Jehan Despert, poète baroque, Émilienne Kerhoas, collection Visages de ce temps, éditions Subervie, 1983.
Entretien avec Jehan Despert par Jacques Simonomis, éditions de La Lucarne Ovale, 1996.
Dieu et la femme dans l'œuvre de Jehan Despert par Pierrette Sartin, éditions de La Lucarne Ovale, 2000.
Jehan Despert, poète de l'amitié, Pascal Dupuy, Poésie sur Seine N°40, mars 2002.
Publications
Poésie
La Saint-Jean d'été (préface de Philéas Lebesgue), éditions Ronsard, 1947.
Chansons pour m’amie, Cahiers d'Île-de-France, 1948.
Les quatrains savoyards, Cahiers d'Île-de-France, 1948.
Le page d’azur, Cahiers d'Île-de-France, 1949.
La grille entr’ouverte, Cahiers d'Île-de-France, 1950.
A Olympio, Cahiers d'Île-de-France, 1956 (Réédité en 1984 et 2002 aux éditions Gerbert).
Les élégies d'Île-de-France, Cahiers d'Île-de-France, 1957.
Naissance de la rose, éditions Sésame - Brest, 1958.
Les géorgiques sauvages, Cahiers d'Île-de-France, 1959.
Senlisse, Cahiers d'Île-de-France, 1960.
Equation de midi, Cahiers d'Île-de-France, 1962.
Saline, éditions du C.E.L.F. - Bruxelles, 1962.
Psaume selon ma Seine-et-Oise, éditions Subervie - Rodez, 1965.
Etangs, éditions Subervie, 1967.
Six chants pour enchanter l’été, éditions Gillard - Bruxelles
Source : Wikipédia
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L'Actu - 70 ans de mariage et toujours amoureux Une belle histoire, celle de Janine et Jehan Despert qui viennent de célébrer leurs noces de platine, autrement dit, 70 ans de mariage. Le poète Yvelinois et sa belle nous délivrent leurs secrets de longévité amoureuse.
Citations et extraits (5)
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Mon ami
Sur le chemin discret,
mon ami le lézard
boit le soleil auprès
d'un caillou de hasard.
Toutes pattes dehors
et la queue émaillée,
mon ami fait le mort,
à le croire empaillé ;
puis s'éveille et s'amuse
comme pris de folie
et, si je ne m'abuse,
se voit en Paradis !
Si vous passez par-là,
ne faites pas de bruit :
il vous reconnaîtra,
et je crois qu'aujourd'hui
mon ami sans pareil,
dans les herbes qui dansent,
vous fera confidence
de sa joie au soleil !
Sur le chemin discret,
mon ami le lézard
boit le soleil auprès
d'un caillou de hasard.
Toutes pattes dehors
et la queue émaillée,
mon ami fait le mort,
à le croire empaillé ;
puis s'éveille et s'amuse
comme pris de folie
et, si je ne m'abuse,
se voit en Paradis !
Si vous passez par-là,
ne faites pas de bruit :
il vous reconnaîtra,
et je crois qu'aujourd'hui
mon ami sans pareil,
dans les herbes qui dansent,
vous fera confidence
de sa joie au soleil !
Allons au bois
Sans tambour ni trompette,
mignonne mignonette,
allons au bois du roi
d'il était une fois
danser à perdre haleine
sur l'air des marjolaines
et faire la grimace
au vilain temps qui passe !
Tous les prés sont en nous
d'herbe jusqu'aux genoux,
et le ciel est en fête
quand l'eau du lac reflète
un espalier de roses
où les nuages posent
un manteau de velours
couleur de point-du-jour.
Mignonnette mignonne,
j'ai pour toi des couronnes
comme en portent les reines
des beaux contes à traînes
dans l'amitié des bois,
où l'écureuil, en bonds,
célèbre notre joie
sans tambour ni clairon !
Sans tambour ni trompette,
mignonne mignonette,
allons au bois du roi
d'il était une fois
danser à perdre haleine
sur l'air des marjolaines
et faire la grimace
au vilain temps qui passe !
Tous les prés sont en nous
d'herbe jusqu'aux genoux,
et le ciel est en fête
quand l'eau du lac reflète
un espalier de roses
où les nuages posent
un manteau de velours
couleur de point-du-jour.
Mignonnette mignonne,
j'ai pour toi des couronnes
comme en portent les reines
des beaux contes à traînes
dans l'amitié des bois,
où l'écureuil, en bonds,
célèbre notre joie
sans tambour ni clairon !
Il était de ces gens qui, revenus de tout, n'étaient jamais allés ailleurs que nulle part ...
Amitié de l'été
Sous le parasol clair
des étés des vacances,
l'ombre joue avec l'air
au jeu des confidences.
Table de fer et chaises
ont été dépliées,
et les mots sont à l'aise
dans les phrases liées
au cœur par le cœur même,
cependant que l'instant
remplit de son poème
les coulisses du temps.
Sous le parasol clair
des étés des vacances,
l'ombre joue avec l'air
au jeu des confidences.
Table de fer et chaises
ont été dépliées,
et les mots sont à l'aise
dans les phrases liées
au cœur par le cœur même,
cependant que l'instant
remplit de son poème
les coulisses du temps.
J'ai des rues plein les yeux,
des rues plein la mémoire,
découpées par les dieux
dans un pan de leur gloire
des rues plein la mémoire,
découpées par les dieux
dans un pan de leur gloire
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