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Citation de LaChroniquedesPassions


Il posa une main sur son épaule. Sa paume était chaude, solide.
— Je te demande simplement de ne plus porter toute seule ton chagrin. Tu m'as accusé, tout à l'heure, de m'autoflageller, mais tu t'es si bien renfermée sur toi-même que plus personne ne peut t'approcher. Promets-moi de te confier davantage. Isabella faillit s'emporter.
— Je ne vois pas qui pourrait supporter de m'écouter ressasser ma tragédie, sans trouver un prétexte pour s'enfuir de

la pièce.
— Moi.

Isabella voulut répondre, mais une boule lui obstruait la gorge.
— C'est ma tragédie autant que la tienne, poursuivit Mac. Quand j'ai appris ce qui t'était arrivé, j'ai voulu mourir. Et doublement, parce que, en plus, j'étais loin de toi. Tu aurais pu périr, ce soir-là, et moi je me trouvais bêtement dans un hôtel de Montmartre. Ian ne dit jamais grand-chose, mais je suis convaincu qu'il devait penser que j'aurais mérité quelques- unes des tortures qu'il avait endurées à l'asile. Et tu partageais son avis.

Isabella hocha la tête. Ses larmes lui brûlaient les yeux.
— Mais en même temps, j'avais tellement besoin de toi que je souhaitais vraiment que Ian te retrouve.
— Il m'a retrouvé, répondit Mac. Ouvrant les bras, il ajouta :
— Et je suis toujours là.
— Oui, tu es là. Mais je me demande encore ce que je vais faire de toi.



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