L'ingestion des images est, à n'en pas douter, une pratique qui se perd dans la nuit des temps. Rien n'indique, en effet, que cet usage spécifique des images soit né avec l'écriture, au moment où, pour la première fois, il aura été possible d'en garder la mémoire. Je pense même que des images furent mangées sous une forme ou une autre dès leur première apparition, là où toute trace écrite fait défaut. (19)