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Critiques de Jérôme Bertin (19)
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Le meurtre était (presque) parfait

Cet ouvrage réunit plusieurs nouvelles écrites sur le thème du meurtre parfait, ou du moins, du meurtre qui devrait être parfait. Car finalement, est-ce possible? Nos meurtriers vont nous montrer que malgré les réflexions, il n'est souvent pas possible de penser à tout et les problèmes ne viennent pas toujours de où on pense... J'ai beaucoup aimé qu'ils nous proposent tous un traitement différent de ce thème fascinant et passionnant, surtout que les textes sont d'excellente qualité.



"Moonlight Sonata" nous emmène dans une histoire aux nombreux rebondissements. Si j'avais vu venir une partie de l'intrigue, l'auteur réussit à nous surprendre par un retournement très original! C'est une histoire qui se dévore de bout en bout!



Dans le cas de "Aussi insidieux qu'un cobra", je suis restée un peu sur ma faim, car j'avais l'impression de manquer d'informations sur l'héroïne. C'est comme si nous étions censés en savoir plus sur elle, alors que ces détails ne sont pas transmis dans cette nouvelle. L'histoire en elle-même m'a un peu fait penser à un roman d'Agatha Christie, en étant sympathique mais assez classique au final.



Ce qui n'est pas le cas de "Jugement" qui nous emmène dans une séance de spiritisme qui va prendre une tournure très inattendue. Cette histoire se lit d'une traite et nous passionne sans aucune difficulté tellement l'auteur a tissé une excellente toile.



"Pour Elysia" m'a beaucoup touchée, car nous suivons un père qui essaie de trouver l'assassin de sa fille. Il fera tout pour dénouer les fils de cette enquête si complexe, mais la vérité n'est pas toujours bonne à découvrir. J'ai beaucoup aimé ce récit qui est bouleversant de par le thème abordé.



La nouvelle suivante, "Le coup de l'escalier", est empreinte d'un humour noir bienvenu et qui fait grincer des dents. Cela rend cette histoire à part, surtout qu'elle est dynamique et qu'elle se dévore de bout en bout. Le final est juste une apothéose extrêmement bien trouvée à ce récit.



"Un jeune homme si bien" nous plonge dans la culture japonaise et dans ses codes. Je l'ai beaucoup aimée même si j'ai trouvé la fin un peu rapide. J'aurais aimé un peu plus de développement surtout que le thème est très bien traité et l'histoire bien ficelée.



C'est le cas aussi pour "Faux-semblants", une nouvelle qui manque de développement et qui nous perd un peu dans son schéma narratif. J'ai trouvé qu'elle sautait un peu du coq à l'âne et j'ai eu du mal à suivre les idées de l'auteur. A mon goût, elle aurait mérité un récit plus construit pour mettre mieux en évidence les événements proposés.



Par contre, pour ce qui est de "Fourberies assassines", c'est tout l'inverse! Cette histoire est extrêmement bien ficelée, avec un retournement de situation total à la fin! J'ai été réellement surprise par la tournure des événements.



La suivante, "L'un tue, l'autre meurt, le reste s'amuse", est aussi une histoire passionnante et elle s'avère très originale même si elle aurait mérité davantage de développement. Surtout que je me demande encore: quelle conclusion à tout cela? Mais bon, malgré tout, elle se dévore et elle fait partie des meilleures nouvelles du recueil.



Enfin, l'ouvrage se termine avec "Mirages meurtriers" et la quête d'un inspecteur pour trouver un assassin. Une quête qui lui demandera de jouer avec le feu, mais gagnera-t-il? A vous de le découvrir... Sachez quand même que la fin est à la hauteur de nos espérances et qu'elle clôt parfaitement bien ce recueil qui nous permet de découvrir de nombreuses plumes différentes.



En bref, je me suis régalée à la lecture de ce recueil où les nouvelles sont de très bonne qualité. Il m'a donné envie de découvrir d'autres histoires de plusieurs de ces auteurs car leurs plumes sont passionnantes.
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L'intranquille n°10

Tout d'abord je suis désolée du retard que j'ai pris pour écrire ma critique j'étais coincée à l'étranger. Je souhaiterais remercier les éditions ATELIER DE L'AGNEAU et Masse Critique pour cet envoi. En sélectionnant cette revue, je ne m'étais pas rendu compte qu'il s'agissait de poésie et je vous avouerez que j'en suis pas fan du tout. Donc je n'ai malheureusement pas accrochée.
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L'intranquille n°10

L'intranquille, revue de littérature semestrielle publiée depuis 2011, avec, dans ce numéro 10 du printemps/été 2016, un dossier sur la servitude volontaire après La Boétie par 26 auteurs et artistes (la raison de mon interêt).



La présentation du contenu m'a un peu dérouté mais il est possible que ce soit délibéré, un acte de mise en condition du lecteur.



Je n'ai pas compris ce que les auteurs de certains texte ou poèmes voulaient dire mais d'autres par contre m'ont touché par leur clarté, leur justesse ou leur humour.



Cette revue m'a permis de découvrir des auteurs que je ne connaissais pas et qui m'ont intéressés. Elle m'a aussi donnée envie de relire La Boétie et Montaigne.

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Wanted Stéphane Guivarc'h

Un ouvrage un peu déroutant arrivé dans ma boîte aux lettres grâce à une masse critique.

Au premier feuilletage, mon regard avait été accroché par la mise en page particulière, les grappes de mots, les grands espaces. De la poésie plic ploc m’étais je dit. Et puis je me suis lancée dans la lecture et j’ai été transportée dans ma propre jeunesse : de la rébellion, de la création, des sentiments ardents, beaucoup de culture.

J’ai tout avalé en une heure. Tout bien digéré mais une question reste lancinante : en quoi est ce de la poésie ? Parce que tout ce texte, si ce n’est sa mise en page, me semble absolument en prose…
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Le meurtre était (presque) parfait

Je remercie Jennifer ainsi que la maison d'éditions Evidence pour ce service presse. J'aime beaucoup la couverture qui donne le ton de ce que nous pouvons trouver dans ce recueil.



Dix auteurs, dix nouvelles composent ce recueil.



« 1 - Moonlight Sonata - Guillaume Lenoir

2 - Aussi insidieux qu’un cobra - Amélie Hanser

3 - Jugement - A.R. Morency

4 - Pour Elysia - Annabelle Blangier

5 - Le coup de l’escalier - Jérôme Bertin

6 - Un jeune homme si bien - Véronique Charrière

7 - Faux-semblants - Marc Legrand

8 - Fourberies Assassines - Véronique Rivat

9 - L’un tue, l’autre meurt, le reste s’amuse - Anne-Laure Guillaumat

10 - Mirages Meurtriers - Josepha Bassoni »



J'avais déjà lu Véronique Rivat, que j'avais apprécié, mais c'est surtout une découverte pour les autres. Le crime se doit d'être "PRESQUE" parfait, car nous le savons bien grâce à Columbo : le crime parfait n'existe pas. Il y a toujours un détail qui fait que le coupable est toujours retrouvé d'une manière ou d'une autre. Comme dans tout livre qui retient plusieurs nouvelles, il y a forcément celles que l'on aime beaucoup beaucoup et les autres un peu moins, voire pas trop. Mais ce qui regroupe ces auteurs ceux sont les mots qui nous décrivent LE meurtre de leur histoire. Prémédité depuis la veille ou depuis six mois, l'envie de sang, (oui du sang, du sannnnnnnng, hum je m'égare) l'envie de faire souffrir ou de ne plus souffrir, de se venger, chacun de ces crimes est détaillé. L'époque n'est pas toujours la même, nous pouvons nous retrouvons en plein contemporain, ou au contraire retourner dans un passé où les femmes ne sont pas super bien vues, pourtant elles enquêtent !



Comme il y a 10 nouvelles, je vais faire un très court résumé avec un avis succinct pour chacune.



1 - Moonlight Sonata - Guillaume Lenoir



Elle fait partie de mes préférées ! Elizabeth se languit de la ville. Obligée de vivre dans le manoir avec un mari malade, elle longe souvent les remparts. Ce dernier est souvent en retrait dans son laboratoire, même s'il aimerait qu'elle puisse manger avec lui plus souvent. Hors, il se trame quelque chose, il doit mourir. Avec le concours de Elizabeth, le meurtrier se voit contraint d'aller plus vite dans ses projets.



Ce que j'ai aimé dans cette histoire, c'est la description de l'époque. En plus, j'ai beaucoup aimé les personnages. Pour une nouvelle je me suis attachée aux personnages et cela, ça vaut de l'or. Évidemment il y a la surprise du final. Je m'attendais à quelque chose mais pas à cela. Un beau final qui m'a fait ouvrir les yeux.



2 - Aussi insidieux qu’un cobra - Amélie Hanser



Un noble est retrouvé mort dans son lit, les portes fermées avec un cobra mort à ses pieds. (Un peu la chambre jaune, non ?) Une enquêtrice arrive pour déterminer comment cela est possible !



Une époque que j'aime beaucoup avec une intrigue et une femme qui cherche la petite bête. Le seul hic ? La résolution du crime. Je pense être passée à côté des indices car je n'ai pas compris comment elle a pu trouver qui a fait quoi et surtout comment.



3 - Jugement - A.R. Morency



Lors d'une séance de "spiritisme", un des hommes qui participe à cette réunion meurt sans que quiconque n'ai rien vu.



Cette nouvelle m'a fait rire. J'avoue que ce n'est pas la seule où j'ai ris en imaginant les têtes des participants. Ici, les hommes ne comprennent rien à ce qui s'est passé. J'ai adorer lire comment tout cela a bien pu se passer devant leurs yeux sans qu'ils ne voient leur ami se faire tuer au couteau, s'il vous plait ! Un oscar à l'invitée qui est douée en tant que voyante !



4 - Pour Elysia - Annabelle Blangier



Ma préférée !!! Oui, je suis une sadique en puissance, j'aime les tortueuses et celle-ci l'est. Lucas est parti de chez lui depuis trois ans. Sa nièce a été tuée par un (ou une) psychopathe. Elle a été retrouvé dans le parc de la même ville. Il revient parce que sa soeur se remarie. Bien entendu, Elysia est toujours dans les pensées de tous et toutes. Son père Paul, l'ancien beau-frère de Lucas ne cesse de chercher car il est persuadé que les policiers n'ont pas trouvé l'assassin.



La tension monte au fur et à mesure que l'histoire avance. Les personnages sont crédibles et font mal au cœur. L'auteur décrit les lieux avec précision et nous laisse avec un sentiment de frustration jusqu'à ce que l'on comprenne un geste. Et oh bon sang !!!!!! Bref je ne peux en dire plus, mais c'est la première de mon top !



5 - Le coup de l’escalier - Jérôme Bertin



Alors j'ai bien ri une fois de plus avec celle-ci. Quand je vous dis que je suis sadique, je rigole du malheur des autres. Yannick doit beaucoup d'argent. Il joue beaucoup trop et ne peux pas rembourser ses dettes de jeu. Soit il trouve l'argent, soit il perd un genou. Et où j'ai trouvé drôle ? Déjà le type qui le menace froidement est d'un cliché, mais cela fonctionne très bien ! Et puis le crime prémédité la veille est formidable. sans compter la chute finale. Il faut toujours se méfier d'un escalier qui semble dormir.



6 - Un jeune homme si bien - Véronique Charrière



Un jeune homme retrouvé mort dans l'une des pièces de chez ses parents. Il pratiquait les sports de combat. Pas de traces de luttes. Pas de preuves tangibles. Son corps a été autopsié et rien de rien. Un mystère qu'il faut résoudre, car cela ne peut pas resté impuni. Pour cette nouvelle, je n'ai pas réussi à entrer dedans, pourtant l'écriture est belle. Probablement parce que la façon dont il est mort était plus qu'implicite et le fait que tout se mélange sur la fin m'a perdue.



7 - Faux-semblants - Marc Legrand



Elle fait partie de mon top des préférées également. Anthony a prémédité son crime. Il lui faut une femme, il lui faut faire en sorte que tout soit logique. Lorsqu'enfin il arrive a aboutir à ce but fixé (on n'oublie pas qu'il tue une femme hein) il ne semble pas inquiété. Mais c'est sans compter sur la fourberie et l'ombre qui traîne dans les parages.



Une histoire qui m'a beaucoup plu tant par le cynisme du personnage principal que par le récit en lui-même. La façon dont l'auteur a décrit ce qu'il doit faire, ce qu'il ne doit pas faire, ce qu'il doit montrer et faire croire... Je dis que cet auteur-là, il faut le surveiller : il prépare un mauvais coup !



8 - Fourberies Assassines - Véronique Rivat



Lorsque Julia rentre afin de préparer l'anniversaire de son époux mais qu'il est là, non promis elle en va pas le tuer. Elle se débrouille pour que son ami l'appelle et l'envoi loin afin de tout mettre en place. Seul hic ? Au moment de revenir, il n'y a plus personne, la voiture de Rodolphe par dans le décor. Aurait-il trop bu ?



Une enquête qui montre que les flics sont vraiment de gros boulets, mdr.



9 - L’un tue, l’autre meurt, le reste s’amuse - Anne-Laure Guillaumat



Voilà, c'est bien résumé, pas vrai ? C'est ce que pense Sam, un personnage qui aurait pu être une lionne a une autre époque de sa vie. Lorsqu'elle reçoit une invitation à tuer, cela m'a fait penser au cluedo que nous faisons en colo (et qui change tous les ans bien entendu). J'ai beaucoup aimé la fascination qu'à Sam pour ses congénères, et donc les descriptions qui vont avec. Une belle chute qui se voyait venir de loin mais c'est drôle de lire ce qui se passe.



10 - Mirages Meurtriers - Josepha Bassoni »



Massacres dans un train. Un wagon entier vient de voir mourir tous ses occupants. Ce n'est pas le début, mais le retour d'un tueur qui est vicieux. Le boucher est de retour, mais comment a-t-il fait ? Un tueur qui est doué et qui n'a peur de rien, un flic qui n'hésite pas à mentir à la presse pour le faire réagir. Je n'ai malheureusement pas accroché avec cette nouvelle. Je l'ai lu sans ressentir la moindre émotion envers les personnages.



En conclusion, dix nouvelles différentes qui traitent toutes de meurtres. Qu'il y ait une ou plusieurs victimes, les enquêtes sont menées de manière diverses. Une bonne lecture dans l'ensemble, une très bonne pour certaines nouvelles. Je sais que je garde sous le coude certains noms d'auteurs, histoire de découvrir d'autres livres d'eux. N'empêche il faut bien réfléchir pour que le crime soit parfait... Affaire à suivre !



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/le-meurtre-etait-presque-parfait-collectif-d-auteurs-evidence-a147628430
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Anthologie LGBT : Love Goes By Two

Merci à Nathalie et aux éditions Lune-Écarlate pour l'envoi de ce service-presse.

Love Goes By Two est un recueil qui se compose de neuf nouvelles et deux poèmes. Leur point commun : l'amour.

Chacune des nouvelles exprime beaucoup de sentiments, de sensations. Les auteurs nous livrent, chacun à leur manière, les prémices de l'amour. De la découverte et de l'épanouissement de ce sentiment avec tout ce qui peut l'accompagner comme l'appréhension, la peur, la souffrance mais aussi la tendresse, la passion, l'espoir... Les auteurs mettent en scènes des personnages de tout âge, de différents milieux sociaux, de différentes époques. Certains se découvrent, d'autres doivent s'accepter. Chacun a ses propres faiblesses, ses souffrances, ses incertitudes...

Certaines nouvelles m'ont plus touché que d'autres. Dans certaines, j'aurais aimé que les personnages soient plus développés, plus affirmés. Une nouvelle que j'ai particulièrement aimé est celle de Siobhán Guégan, Boomerang Crash. Elle aborde le thème de la transidentité avec beaucoup d'émotion et la manière dont elle met en scène les personnages avec leurs peurs, leurs appréhensions m'a vraiment touché. Et puis il faut dire aussi que c'était la première fois que je lisais sur ce thème. J'ai vraiment aimé ce sujet et tous les sentiments qui s'en dégagent.

Le recueil commence et se termine par un poème. J'ai trouvé que c'était à la fois une belle entrée en matière et une belle conclusion. Il se lit très vite. C'est très fluide. Quel que soit la nouvelle, il y a beaucoup de douceur dans l'écriture des auteurs. Certaines traitent de sujets difficiles mais laissent place à l'espoir.

Pour conclure, je dirais que j'ai passé un bon moment lecture. Que ce soit les personnages ou les situations, tout est traité avec réalisme et c'est assez facile de tout s'imaginer. J'aurais même aimé rester plus longtemps avec certains personnages.
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Première ligne : 105 mesures pour une guerre

« A la place de la langue, uppercut »



Des salves de mots comme des balles, des coups de poing, pour affronter le monde et sa violence. La langue incisive du poète nous heurte et nous percute par les jeux de sonorités, de sens et de rythme qui s’entrechoquent. La poésie se fait ici cri et combat.

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Les chroniques d'une petite culotte

Le commentaire de Danielle:

J'ai voulu lire ce roman parce que le titre m'a fait rire, et la couverture est originale.

Ce sont des nouvelles écrites par différents auteur sur des strings, culottes, tangas, etc.

Nous allons apprendre pourquoi une telle a été choisi et surtout la vie que peuvent avoir nos petites culottes et le destin que peut avoir un string, une culotte, etc. En fonction de son propriétaire !

Ce sont des petites nouvelles légères où nos petites culottes parlent.

On va croiser la route de Shorty, de Chichi le doberman, de Lester un homme raffiné et de sa Sarah, sa petite amie ainsi que de Diane et Edna, les propriétaires d'une boutique. D'Antoine, Violette et bien d'autres.

J'ai passé un excellent moment de lecture. C'est une lecture à découvrir qui vous fera passer tout comme à moi, j'en suis persuadée, un agréable moment.

Je vous recommande ce recueil.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Wanted Stéphane Guivarc'h

Aujourd’hui je vais évoquer Wanted Stéphane Guivarc'h poème de Jérôme Bertin.

Ce texte naturaliste est un long poème en prose dont la forme et la graphie sont envoutantes. Ces trois cent pages se lisent rapidement avec plaisir malgré la crudité du propos ; l’auteur, en quelques phrases percutantes comme des vers déstructurés, raconte sa jeunesse, ses amours, ses défonces et ses amitiés. L’action se déroule entre Limoges et la Corrèze, dans cette France rurale et profonde, éloignée des dévergondages germanopratins. Ce sont les années sida, la terrible maladie rode. Le protagoniste est un jeune poète, un peu maudit qui lit ses ainés et conchie la littérature contemporaine. Il est punk et musicos, il a des idéaux et multiplie les conquêtes et les expériences, notamment de drogue, de biture et de sexe. La ponctuation est rare, parfois pour séparer des parties le signe // tranche la page. L’articulation des vers forme le rythme et la respiration. Il est difficile et réducteur d’évoquer dans le détail ce poème, y compris la signification du titre. Voici un extrait (sans respecter la taille des caractères et l’organisation des mots dans la page) : « l’inspiration vient lentement fastidieusement une muse me ferait le plus grand bien je songe un sourire un flirt un baiser le concert de chansons françaises donne envie de se pendre »

Wanted Stéphane Guivarc'h est une découverte d’un auteur underground qui a derrière lui de nombreuses publications confidentielles. La forme littéraire poétique est originale et s’harmonise bien avec l’histoire racontée ici.

Voilà, je vous ai donc parlé de Wanted Stéphane Guivarc'h Jérôme Bertin paru aux éditions Au diable vauvert.



Merci à Babelio pour ce livre !
Lien : http://culture-tout-azimut.o..
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Le meurtre était (presque) parfait

Quelle déception ce recueil de nouvelles ! Sur 10 histoires, 3 seulement m’ont paru intéressantes. Les autres, peu crédibles, parfois même chronologiquement impossibles ou insensées, elles étaient ternes et sans saveur. J’apprécie d’habitude les nouvelles, je suis rodée aux livres 13 à table et j’espérais de ces auteurs inconnus pour moi, une crédibilité et une expérience littéraire qui fait cruellement défaut. le livre se termine sur une brève biographie des auteurs qui m’a mise extrêmement mal à l’aise. Quelques lignes (parfois même une seule) sur des écrivains méconnus mais qui ne donnent pas envie de les découvrir plus. Que mon propos ne soit pas mal interprété : je n’ai rien contre les auteurs amateurs, je crois même parfois que certains sont plus doués que d’autres « massive writers » qui sortent un livre par an, qu’ils soit bon ou souvent beaucoup moin. Merci à Babelio et à masse critique pour ce livre, mais mauvaise pioche pour moi cette fois.
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Le meurtre était (presque) parfait

Pour réaliser un meurtre parfait, il faut une bonne dose d'imagination, une organisation sans faille et une sacrée touche de machiavélisme.

Que l'on soit amateur de romans noirs, de thrillers ou de romans d'énigmes, ce recueil va satisfaire tous les goûts, en nous dévoilant les petits détails capables de gripper un rouage pourtant bien huilé, ou comment un simple grain de sable peut faire échouer une machinerie (presque) parfaite.

Meurtres par intérêt, meurtres passionnels, meurtres par jeu ou bien par pulsion, l'éventail des sujets est grand mais les histoires manquent souvent d’originalité et ne passionnent jamais vraiment.

Mon coup de coeur va néanmoins à la nouvelle d'Annabelle Blangier « Pour Elysia ». le meurtre non élucidé d'une enfant, une famille qui éclate par la douleur de la perte et un mariage, quelques années plus tard, qui réunit à nouveau ses membres à peine reconstruits, constituent une trame détonante. Et l'on se demande dans cette histoire, si tout n'était pas déjà écrit, comme si chaque chose était programmée pour venir en son temps. Un suspens mêlant compassion et trouble qui nous saisit du début à la fin.

Merci à Babelio et à Evidence Editions pour ce livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique.
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Lettre à Nina

J’ai pu lire ce poème grâce à la masse critique organisée par Babélio. Je ne connaissais ni l’auteur ni la maison d’édition "L’Atelier de l’agneau éditeur".



Lettre à Nina est ce que l'on peut qualifier d'"OVNI". Déjà par sa forme. Le recueil est artisanal ; la couverture est en grillage plastique, les feuilles du poème sont reliées par une ficelle rose. Le titre est écrit au feutre rose, ce qui donne d’ailleurs un côté enfantin ! Le poème est écrit sur vingt feuilles de papier kraft. Quand je l’ai reçu, j’ai aimé cette originalité, ce côté « objet expérimental ».



Lettre à Nina est une ode à la femme rencontrée et aimée. Il y a une seule phrase en vingt pages. Le rythme est à trois vers qui sont très brefs, les mots sont parfois coupés, parfois répétés. La lecture est très rapide, on retient son souffle jusqu’à la fin de la célébration.



J’ai aimé cette découverte et l’impression d’avoir un livre unique entre les mains.




Lien : https://ladybookss.wordpress..
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L'intranquille n°10

Il est très difficile de noter une revue de poésie alors qu'on n'y connait vraiment pas grand chose. Je laisserai donc de côté la critique de cet art, que d'autres feront mieux que moi, puisque j'avoue ne pas l'apprécier à sa juste valeur. En revanche pour la forme de la revue je dirais que je m'attendais à quelque chose d'un peu plus clair. En effet, on s'y perd vite et la mise en page rend parfois la lecture un peu ardue.

Néanmoins on sent ici la présence d'auteurs de qualité et le thème de ce 10ème numéro, autour de la servitude volontaire, est très intéressant et traité de manière originale.

Je lui attribue donc la moyenne.
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Première ligne : 105 mesures pour une guerre

http://poezibao.typepad.com/poezibao/2008/03/fragments-du-ca.html
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Wanted Stéphane Guivarc'h

Pour commencer, merci à Babélio et aux éditions pour l'envoi de cet ouvrage, et à la confiance que l'on me porte.



Cette œuvre est un poème en vers. Toutefois, elle suit un certain schéma narratif nous ballottant d'une scène de vie à l'autre, narrant la vie d'un étudiant punk "irrévérencieux". Il passe une bonne partie du récit à fumer des joints, à coucher avec des nanas et à faire des choses que j'aurais du mal à qualifier.

Franchement, je n'ai pas accroché. J'ai trouvé que le subversif décrit était très daté (ce qui est sans doute normal compte tenu de l'époque à laquelle se déroule le récit). Mais je crois que j'ai vraiment déconnecté avec l'œuvre quand le narrateur avoue aimer mater les fesses d'adolescentes de 14 ans. (Ça va, on te gêne pas ?) En 2023, ça a vraiment du mal à passer. Même si c'est sensé se dérouler il y a plus de 30 ans.



Finalement, je ne pense pas être le bon public pour ce genre de publication. J'aurai essayé par curiosité.
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Anthologie LGBT : Love Goes By Two

Lecture totalement inattendue. Je pensais – au commencement du livre – naïvement que c’était un roman parlant d’Amour entre un homme et une femme. Avec un grand « A » majuscule. Parce qu’honnêtement, je ne voyais pas du tout cette maison d’édition publier des romances LGBT… Allez savoir pourquoi… J’étais surprise ! Mais, c’est un recueil de nouvelles… LGBT qui plus est. Et, je vais vous avouer un truc : plus j’en lis, plus j’aime ça !



Je me suis plongée un par hasard dans cette lecture, parce que j’avais senti qu’il fallait que je lise maintenant et qu’il pouvait m’apporter un autre regard sur les romances LGBT. Oui, je crois que le livre s’est dit qu’il fallait que je lise la première nouvelle pour ainsi me permettre de lire un autre roman plus facilement et sans appréhension peut-être ? La première nouvelle parle de transidentité. C’est un sujet délicat et difficile et pourtant, il a été écrit avec facilité… Enfin, c’est ce que j’en ai conclu. C’est un sujet que je connais peu, mais qui soulève quand même beaucoup de questions, autant sur le regard des autres, que sur celui que l’on se porte. Autant sur les relations que l’on avec nos amis que celle que l’on avec nos parents. Et, peut-être même la pire… la relation que l’on avec notre petit(e) ami(e)… C’est un sujet d’actualité délicat. Et touchant !



Les autres nouvelles parlent de relations bisexuelles, de relations entre femmes et de relations entre hommes. C’est un recueil qui parle de toutes les relations LGBT que je connaisse, en tout cas !! Et, il a été écrit avec une grande douceur, délicatesse et sensibilité.
Lien : https://bookscritics.net/201..
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Lettre à Nina

J'ai reçue une lettre ! A l'intérieur "lettre à Nina" de J. Bertin, un livre à la fabrication artisanal et assez déconcertante je l'avoue. Mais, ça y est je me rappel ma participation à Masse critique. J'avais effectivement lus un tout petit bout de poème...



Ce petit bout de poème, s'agrandit, s'allonge. Un poème écrit d'une traite, sans jamais reprendre son souffle. Mais qui m'éssouffle.. Une déclaration d'amour passionnée, hâtive, comme si les mots ne pouvaient plus être retenu plus longtemps. Ce poème c'est l'urgence de l'amour, de l'instant, de la vie. Tout de suite, maintenant je suis amoureux ! T'es belle, c'est beau la vie. Tout se fait échos, c'est un chant d'amour et de la nature en totale harmonie.

J'espère ne pas être passé à côté de cette poésie, que mon interprétation est la bonne.



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Lettre à Nina

Lettre à Nina, une lettre d'amour écrite en un souffle, par un auteur passionné, dévoré.

J'ai eu l'occasion de lire ce livre dans le cadre de la "masse critique" de Babelio. Je remercie ainsi l'auteur J. Bertin et la maison d'édition l'Atelier de l'agneau pour cette découverte.

Le manuscrit est relié par un bout de ficelle, et prend la forme d'un objet fabriqué spécialement pour vous. Je ne suis pas Nina et pourtant, j'ai eu l'impression de recevoir une lettre d'amour, écrite par un homme brûlant de passion.

L'auteur ne respire pas, il écrit sa lettre en une seule phrase qui prend un point à la 18ème page. On ressent son besoin vital de s'exprimer, de dire ses sentiments. Plus qu'une lettre c'est un poème dédiée à l'être aimé.



Je ne suis pas familière de ce type de lectures, c'était donc une agréable découverte pour moi. A lire seul ou à deux, au calme, ce court texte anime et réchauffe. Il s'agit également d'une bonne idée de cadeau pour les amants timides!
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Anthologie LGBT : Love Goes By Two

Je précise juste que je vais faire plusieurs avis, nouvelles par nouvelles, avant de donner un avis général sur l’anthologie. Je ne commenterai pas les poèmes se trouvant au début et à la fin du recueil (Sous l’astre agenouillé (M/M) de Sébastien Mercier et Aventure d’un jour (F/F) de Marielle Ranzini Marquet) parce qu’hormis qu’ils sont beaux (et que je ne peux faire mieux, même avec toute la volonté du monde), je ne pourrai pas en dire plus.



J’ai rien oublié? On peut commencer alors!



Boomerang Crash (Trans-identité) de Siobhán Guégan: Quand j’ai relu le recueil pour avoir mes idées claires, j’ai été très embêtée par cette nouvelle. Pour une seule raison: la trans-identité, c’est quelque chose qui n’est presque jamais montré dans les livres en général (du moins, ceux se trouvant dans ma bibliothèque).



Du coup, je ne peux absolument pas comparer cela avec un autre ouvrage parlant de cela… parce que j’en ai pas. Après, on me dira qu’il faut connaître le thème, d’où le fait qu’il est peu présent dans la littérature. Mais ne tournons pas autour du pot parce que sinon, on n’est pas encore arrivée!



Tout ça pour dire que c’est vraiment (et je pèse mes mots) une nouvelle à aller lire! Une lecture fluide, des personnages pas manichéens (méchants pour être méchants et inversement, je veux dire), beaucoup de tendresse. Et la dernière phrase, la leçon de morale est à mettre sur un piédestal tellement c’est presque une ode à la tolérance (là j’exagère, mais vous voyez ce que je veux dire), que j’ai applaudi toute seule dans ma chambre! Le seul hic est peut-être que les réactions que les personnages autres que l’héroïne, au sujet des transsexuels, bien que les raisons soient justifiées, sont unanimes. Mais j’ai eu cette remarque plusieurs jours après avoir terminée la nouvelle, en aucun cas ça ne m’a dérangée durant la lecture.



Dress Code (F/F) de Jérôme Bertin: Au début, j’espérais vraiment que ça avait du potentiel. Après tout, c’était fluide, bien écrit et au moins, on est tout de suite au cœur du sujet. Mais je sentais que ça allait être beaucoup trop prévisible. N’étant qu’une impression, je m’étais toutefois dit que la fin pourrait me surprendre. J’ai eu tout faux.



Mais en plus que la fin soit prévisible, elle est très mal amenée. Je ne dirais pas qu’elle est bâclée, juste qu’il aurait peut-être fallu plus de temps dans la narration, histoire que l’héroïne hésite un peu. Parce que là, j’ai vraiment eu l’impression de la chose suivante « Oh, elle se retrouve toute seule, c’est triste… Mettons là avec quelqu’un histoire que ça se finisse bien! ».



Il était une fois (M/M) de Reru: Là encore, j’ai eu du mal avec le fond (bien qu’un peu moins que la nouvelle précédente), notamment parce que j’ai trouvé l’un des personnages, Olivier, peu approfondi par rapport à Samuel: OK, visiblement c’est un type plus optimiste que son colocataire, mais ensuite?



Du coup, on sait pas ce qui plaît l’un à l’autre. Et là encore, c’est prévisible. J’ai parfois eu du mal avec la forme puisqu’on retrouve avec des points d’exclamation alors que ce n’est pas nécessaire.



Nous nous sommes manquées (F/F) de Ruichan: L’une de mes préférées. Les personnages sont réalistes et le meilleur point de la nouvelle est sa fin ouverte (comment commencer la critique d’une nouvelle par la fin de la nouvelle): Les deux femmes font-elles finir par être ensemble, ou ces moments à deux ne sont et resteront que des souvenirs de jeunesse? Chose qui n’a jamais été faite depuis le début du recueil.



De plus, la narration est faite non pas par les personnages concernés par la romance, mais par l’un des proches. Mais ça pose plusieurs hics, comme par exemple que le passage du présent au passé que j’ai eu un peu de mal à comprendre.



Avec la complicité des Dieux (M/M) de Barbara Cordier: Une nouvelle bien construite. L’auteur a réussi à créer un univers alors qu’elle avait un nombre de caractères restreint. Et par rapport aux nouvelles précédentes (exceptée la première), on comprend petit à petit qu’il y a une tension au sein du couple. Par contre, la fin m’a laissé mitiger. Alors OK, c’est mignon de penser à son amour plutôt que son peuple, mais quand même, alors que la situation du peuple est critique…



Secret d’automne (M/M) de Silvie Leroux-Riez: C’est une nouvelle très jolie. Elle parle bien sûr de la romance M/M, mais aussi de deux mondes qui peuvent paraître différents: la danse et la nature. La nouvelle montre que même si les protagonistes viennent de milieux différents, ils arrivent à se trouver des points communs.



Mais ce point est gâché par le fait que le texte est plat et trop court à mon goût. Je pense que l’auteur aurait pu approfondir les doutes qui pèsent sur Claude, l’un des protagonistes.





Avec elle vient l’espoir (F/F) d’Elena de Sonio: Une nouvelle touchante. Traitant la violence conjugale, elle nous prouve que même si tout va mal, il reste un espoir.



De plus, elle montre qu’une relation n’est pas censée être réciproque au départ. On peut apprendre à mieux connaitre la personne avant de vraiment commencer la relation amoureuse.



Le colibri (F/F) de Barbara Jadice: Encore une nouvelle touchante. Pour moi, il y a deux romances dans cette nouvelle, et chacune représentent une étape de la relation. Sa naissance pour l’une, sa chute pour l’autre.



Par ailleurs l’histoire m’a semblé similaire à un épisode d’Accusé sur France 2, où un homme s’occupe d’une vieille dame et éprouve petit à petit des sentiments pour elle (bien que ce soit ambigu), ce qui va en quelque sorte le condamner. Je sais pas si l’auteur s’est inspirée de cette histoire, mais si c’est le cas, elle a réussi à ne pas s’en imprégner totalement.



Les fleurs d’Uanuk (M/M) d’Emilie Querbalec: Je trouve cette nouvelle très poétique, notamment grâce à l’univers. Les personnages sont authentiques et attachants, bien que j’aie eu du mal avec le protagoniste que j’ai trouvé obsédé par ses fleurs (il a ses raisons, mais bon…), mais j’ai fini par l’apprécier au fil de l’histoire. Encore une fin ouverte bourrée de mystère, mais là encore bien gérée.







En bref, un recueil avec des nouvelles diverses. Certaines se démarquent selon moi par les thèmes abordés, d’autres ont des points qui me semblent peu développés. Mais ça reste toutefois un bon recueil. Pour une première, la lecture de romances LGBT est une bonne expérience pour moi.
Lien : https://leschroniquesdaurabr..
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