Citation de Seijoliver
A la fin de l'ère Tokugawa en 1868, le Japon s'ouvre aux étrangers mais le tatouage reste interdit. Cette fois pour d'autres raisons. Comme beaucoup de traditions nippones, l'irebuko est jugé indigne d'une nation civilisée : il ne faut pas paraître ridicule aux yeux des étrangers. On s'en tient donc au décret de 1862 qui l'interdisait... aux Japonais. Les tatoueurs nippons n'en sont pas réduits au chômage pour autant. A bord des navires américains, anglais ou français qui mouillent à présent dans les ports, les marins espèrent tous un rendez-vous chez l'un des artistes du lieu.