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3.83/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Pologne
Né(e) à : Okopy , le 14/9/1947
Mort(e) à : Wloclawek , le 19/10/1984
Biographie :

Prêtre catholique polonais, lors des grèves de Gdansk, le syndicat Solidarité ayant demandé d'avoir un aumônier, il est désigné à cette fin. Lors de l'état de guerre, les réunions restant possibles dans les églises, il célèbre des "Messes pour la patrie" qui attirent une foule considérable. Sa renommée s'étend m^me auprès du Vatican.
Il finit assassiné par le régime.
Béatifié en juin 2010.

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KTO TV - Emission du 06/06/2010 19 octobre 1984, près de Wloclawek, à 160 km au nord-ouest de Varsovie : le père Jerzy Popieluszko est enlevé, torturé et assassiné par la police politique polonaise. Son crime : combattre contre le communisme et soutenir le syndicat Solidarnosc. Dans sa paroisse, le dernier dimanche de chaque mois, il célébrait pour sa patrie. Dimanche 6 juin, à Varsovie, une messe sera dite pour lui, pour la béatification d'un martyr de 37 ans, mort pour sa foi et son pays.


Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Seule une nation libre spirituellement et amoureuse de la vérité peut durer et créer pour l'avenir, comme l'ont fait les insurgés morts aux champs de batailles, les poètes visionnaires d'un avenir à long terme, comme Slowacki, vivant en exil, capable d'entrevoir dans l'avenir de la Pologne, alors rayée des cartes de l'Europe, un Polonais sur le trône de Pierre. Seule une Nation saine d'esprit et consciente peut courageusement créer son avenir. Aussi, cultivons l'indépendance de notre esprit ; ne nous laissons pas envahir par la peur et la crainte. Ne laissons pas empoisonner l'esprit de la Nation, même dans les choses les plus insignifiantes, Zygmunt Krazinski nous en avertissait en écrivant : « La Sibérie n'est rien, le joug n'est rien, seul l'esprit empoisonné de la Nation cause la douleur des douleurs... »
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« Malheur à la société dont les citoyens ne sont pas guidés par le courage ! Ils cessent alors d'être des citoyens pour devenir de simples esclaves. Si le citoyen renonce à la vertu du courage, il devient esclave et se cause le plus grand des torts, à lui-même, à sa personne, mais aussi à sa famille, à son groupe professionnel, à La Nation, à l'État et à l'Église, même si la peur et la crainte lui font facilement obtenir du pain et des avantages secondaires... »
Et encore : « Malheur aux gouvernants qui veulent acheter le citoyen au prix de la peur et de la crainte servile !... Si le pouvoir gouverne des citoyens effrayés, il ravale son autorité, il appauvrit la vie nationale, culturelle et les valeurs de la vie professionnelle... » (cardinal Wyszynski)
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Je rappellerai un passage, déjà cité ici en janvier dernier, de la déclaration de notre regretté primat, le cardinal Stefan Wyszynski : « ...Au cours des dernières décennies, le monde du travail a connu de nombreuses déceptions et limitations. Les travailleurs — et toute la société — ont subi en Pologne la limitation des droits essentiels de la personne humaine, la limitation de leur liberté dans le domaine de la pensée, de la vision de l'existence, de la foi religieuse, de l'éducation des jeunes générations. Tout cela, on l'a étouffé. Dans le secteur du travail professionnel on a créé un modèle de la personne réduite au silence et au travail efficace...»
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Le mensonge est tactiquement planifié contre le dialogue, ce mensonge qui abuse l'homme, qui utilise la fausse propagande, qui exaspère l'agressivité. Le dialogue devient infructueux quand les parties se soumettent à des idéologies contraires à la dignité humaine, qui voient dans la lutte le moteur principal de l'histoire, dans la force la source de la vérité, et dans la discrimination des citoyens entre amis et ennemis la première règle de la politique. Le dialogue n'est pas un effet tactique, mais un effort sincère pour trouver une réponse et pour amener la concorde parmi les souffrances, la douleur et la lassitude des multitudes assoiffées de paix...
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Garder sa dignité d'homme, c'est rester soi-même dans toutes les situations de la vie. C'est demeurer dans la vérité, même si cela devait nous coûter cher. Car dire la vérité coûte cher. Seul l'ivraie est de vil prix. Il faut payer pour le grain de la vérité. Toute chose, toute grande cause doit coûter et doit être difficile. Il n'y a que les choses petites et médiocres qui sont faciles. Déjà, le poète Novalis disait : « L'homme s'appuie sur la vérité. S'il trahit la vérité, il se trahit. Celui qui trahit la vérité, se trahit lui-même. » Le mensonge avilit la dignité humaine et est l'apanage des esclaves, des pusillanimes.
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Mes chers amis, vous devez avoir en vous quelque chose de semblable à des aigles. Un cœur d'aigle et un regard d'aigle, comme disait le regretté primat. Vous devez tremper votre âme et l'élever très haut, pour pouvoir, tels des aigles survoler toute la volaille, en marche vers l'avenir de notre Patrie. Ce n'est qu'en ressemblant à des aigles que vous pourrez affronter les vents, les orages et les tempêtes de l'Histoire, sans vous laisser mener à l'esclavage. Souvenez-vous-en ! Les aigles sont des oiseaux libres, car ils volent haut dans le ciel et ne se vautrent pas à terre.
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Je vous demande de réfléchir : mesurons le courage que chacun de nous détient pour réclamer la justice, dans quelle mesure chacun de nous est un promoteur de la justice en commençant par lui-même, par sa famille, par son entourage. Car c'est souvent notre passivité morale qui est à l'origine de l'injustice.
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Finalement, la dignité humaine, c'est aussi la dignité du travail humain. C'est le droit à avoir des conditions de travail, telle que les forces de l'homme ne s'épuisent pas, que l'homme ne soit pas prématurément exténué. La chose la plus importante n'est pas que l'homme fasse beaucoup de choses en peu de temps, mais qu'il travaille bien et longtemps. On peut humilier l'homme, on peut aussi le priver de sa dignité par le travail, quand par l'excès de stimulants on l'incite à un effort extrême, et l'on viole l'ordre divin. La civilisation purement matérielle fait de l'homme un esclave de ses propres productions et elle le prive de sa vraie valeur.
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Des femmes emprisonnées à Fordon écrivent : « Nous voulons la liberté, mais pas à tout prix. Pas au prix du renoncement à notre idéal, pas au prix de la trahison envers nous-mêmes et ceux qui nous font confiance... »
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« Il ne faut pas s'incliner devant les circonstances et laisser les vérités derrière la porte. » Il ne faut pas s'incliner devant les circonstances...
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