Jessica Roger

Il a suffi d’une nuit pour que je ne pense qu’à lui. Il était si doux, si gentil avec moi, je l’ai laissé là-bas comme un moins que rien, mais je compte bien le revoir, mon cœur palpite à cette idée. Je me pince la lèvre, je suis en manque. Ça fait huit mois que j’ai rien fait, depuis que l’autre s’est permis de me toucher. Je n’ai laissé aucun homme s’approcher de moi sauf mon professeur. Il serait peut-être temps que je change ça !

Je sais que tu es en colère contre moi, je ne mérite pas que tu me répondes. C’est moi qui ai fait l’erreur, je te demande encore pardon pour ça. Tu es la femme de ma vie, je t’ai fait mal, je le sais ! On vivait tellement de belle chose et par ma faute, je suis en train de te perdre. Je ne pensais pas que j’en souffrirais autant, ça fait 10 ans qu’on est ensemble et c’est la première fois qu’on se sépare, que tu n’es pas à mes côtés, qu’on ne se parle pas, qu’on est pas dans le même lit, que tu n’es pas dans mes bras… C’est là que je comprends l’erreur que j’ai faite, le mal que je te fais subir, je sais que dans ta tête tout se bouscule. Mais ne m’oublie pas, n’oublie pas notre passé, nos moments ensemble, notre mariage, l’avenir que nous construisions. Je pourrais te rappeler tellement de choses que nous avons vécues et qu’il ne faut pas oublier, mais je suis sûr que tu le sais mieux que moi.

Il écarte mes jambes correctement et entre en moi, Dieu que c’est bon ! c’est excitant, ça m’a tellement manqué ! Ses mouvements sont exactement ce que j’aime, son rythme est parfait. On prend un plaisir total, moi qui n’aurais jamais imaginé en avoir un autre près de moi. On finit par prendre plaisir en même temps, il s’écroule sur moi, puis se glisse à mes côtés.

Il descend ses mains le long de mon corps, puis les poses sur mes fesses, il les empoigne et me soulève me rapprochant encore un peu plus de lui, je sens son érection entre mes jambes. Il est dur, je mouille totalement à cette sensation, il est en boxer et moi en mini short de pyjama. Il se tourne, puis m’allonge sur son lit, il retire ses lèvres des miennes.

Nous cherchons toujours à nous améliorer et on aimerait que notre entreprise soit connue à plus grande échelle. Pour ce faire, nous avons créé un site internet. L’homme de ma vie a pris le taureau par les cornes. Personnellement, je ne me sens pas capable de gérer encore plus de boulot, c’est vraiment épuisant. Il est déjà là-bas je dois le rejoindre.

C’est trop d’un coup pour moi, à par être arrogante, froide, je ne sais même plus comment réagir. Mes parents, ceux qui mon éduqué, m’ont fait grandir, ne le sont pas. Mais ceux qui se trouvent en bas oui ! Mon cerveau fuse, je ne sais plus comment faire, j’ai besoin de mon mari, j’ai besoin d’être dans ses bras.

Comment ne pas être fière de notre vie et de ce que nous sommes devenus, on a tout réussi. Alors, avant qu’il soit l’heure d’y aller, j’arrive à ses côtés. Il me regarde de ses beaux yeux pleins de désir. Je m’avance, l’embrasse comme si c’était la première fois ses lèvres sur les miennes si douces, si chaudes.

J’ai besoin de m’évader, je ne pourrais pas te donner l’enfant que tu voulais. Je veux bien revenir à la maison, je vais essayer de te pardonner, mais si tu recommences, je divorcerais sur le champ ! Même si je t’aime je ne te laisserais plu aucune chance de sauver notre mariage.

Je connais ce genre de garçons, les coups d’un soir leur suffisent. Bon aller ! Je détourne mon regard de ce groupe. J’avoue toute cette concentration de testostérone ça fait quelque chose. Il prend le micro et présente son groupe avec fierté, et annonce d’une belle voix calme.

— Mon amour, tu es la femme parfaite. Je ne peux vraiment rien te cacher ! Je ne sais pas comment t’expliquer les choses sans te faire mal… Je ne pourrais une vie meilleure, mais… Je commence à avoir peur, j’ai la gorge nouée. Je me recule un peu et prends la main de mon mari.