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Critiques de Jim Helmore (4)
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Mon lion blanc

Difficile pour Margot de trouver se repères dans la nouvelle maison où elle vient d'emménager avec sa mère.



Difficile de se mêler aux enfants qu'elle ne connaît pas.



Mais le lion blanc, personnage imaginaire, va la rassurer et lui donner le courage de partir à la découverte de son environnement.



Un bel album tout en simplicité.
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Mon lion blanc

Qu'est-ce que c'est que cette histoire de Lion Blanc?



Bien que d'une allure séduisante, les parents de Margot n'auront pas le temps de l'entendre et cela ne sera pas le propos. Les adultes seront absents de l'histoire et la solution de l'histoire viendra des enfants.



L'espace sera partagé entre une Margot, un énorme Lion Blanc et une tripotée d'enfants plein de fougue.



Ces jolies créatures qui s'agitent et courent dans tous les sens, cela peut intimider lorsque l'on a pas suivi le stage de formation des enfants qui courent et qui s'agitent dans tous les sens.







De quoi retourner dans son bocal à poisson rouge.



Nous sommes encore sur un album sur le thème du déménagement, des nouveaux copains à se faire (c'est l'Ete, hors de cette chronique et il va y avoir des départs, des colonies, tout ça tout ça...En espérant survivre à l'expérience de l'inattendu. Vais-je me faire de nouveaux amis?, s'interrogent toujours les jeunes lecteurs).







Bien que le notre le soit, aucun livre n'est ouvert pour compenser le casting un peu vide de l'aventure. Il aura de l'imaginaire dans cette histoire, en attendant.



"- D'où viens-tu?, demande Margot.



- Oh, d'ici et là..., répondit le Lion Blanc."







Tandis que d'autres enfants agitent la main face à la fenêtre, invitant Margot à les rejoindre au dehors, la timide Margot hésite, se tournant vers son Lion Banc.



"- As-tu essayé les glissades dans le parc?, demanda un jour le Lion Blanc.



- J'aime jouer ici, avec toi.



- Je serai ici quand tu reviendras, dit le Lion."







C'est une perspective tout douce de la réserve, avec l'ami imaginaire qui est apporté par Jim Helmore pour faire la transition.



C'est sa petite héroïne qui se trouvera apprivoisée progressivement par l''extérieur, comme un petit chaton trouvé.



Il y a une solitude à échelle de petits qui n'y parait pas, la sensation jouant uniquement sur les couleurs et le manque de couleur, le blanc disparaîtra petit à petit jusque sur les murs de la maison blanche aux murs tout blanc (les petits sont très entraînés pour faire disparaître le blanc sur un mur blanc).



Les joyeux drilles font entrer leur énergie dans la maison de Margot et en repeigne les murs avec (des travaux de bâtiment autorisés par les auteurs).







La métaphore peut facilement être saisie par les petits lecteurs, le Lion se réfugiant dans d'autres pans de blanc, toujours présent ou qui reviendront une fois l'an, ou pas, un manteau de neige, un nuage cotonneux...







Le style de Richard Jones se rapproche de celui de Benji Davis (nous vous invitons à découvrir "L'enfant et la Baleine", "Les copains de la baleine"), auteur reconnu et apprécié, avec ici la sensation d'une patine rétro en plus, bien que l'album soit bien édité récemment.







Si le style graphique nous ramène à des temps tendres plus anciens (celui des parents en culottes courtes. Je parle au passé, actuellement ce sont des bermudas), le décor de Richard Jones n'offre pas d'accroche visuelle "anachronique" et pousse ainsi ce style agréable à la portée des plus jeunes, le classicisme a encore de belles années.







Les jeux de volume sont un détail qui échappera peut-être aux regards des jeunes lecteurs, aiguisés pour d'autres sélections qui les feront entrer dans le livre, mais c'est ici un plaisir que d'observer les jeux artistiques de l'illustrateur sur les aplats de couleurs et les volumes figurés, jonglant avec les couleurs pour remettre de la perspective là où le magicien des couleurs l'a fait disparaître par la forme de l'objet parfois.







L'illustration jeunesse est vraiment un adorable art de l'illusion bien concrêt qui soutient avec style et élégance l'imaginaire de ses histoires (Nous renvoyons par exemple à "ABCdaire illustré de la littérature jeunesse " par Jean-Paul Gourévitch).





Un bel album sur la confiance en soi ET les amitiés.











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Les avions de papier

J'ai énormément aimé ce livre qui nous parle d'amitié et de distance.



Dans cet album, on va nous parler de Louise et Valentin qui sont amis depuis toujours, ils aiment faire voler des avions. Les deux enfants vont être séparés et ce livre nous raconte cette histoire touchante et très belle. Ici, on nous raconte une amitié à distance, infaillible et aussi celle de rêve de deux enfants. C'est très beaux et vraiment très poétique.



Pour une fois, j'ai trouvé les illustrations plus jolies que l'histoire. Je pense que ces dernières invite les enfants à l'art et plus précisément a apprécier la beauté d'un tableau de grand maître. C'est vraiment à cela que ces belles images m'ont fait penser. J'ai beaucoup aimé leur délicatesse et l'émotion qu'elle dégage. Un très beau travaille réalisé par l'illustrateur.



Louise et Valentin pourraient être tous les enfants du monde. On s'attache pas forcément à eux, mais plus à leur histoire et aux messages qu'ils véhiculent.



En bref: Un très bel album remplis de poésie aussi bien dans l'histoire que dans les illustrations. Un message de douceur que chaque enfant aimera à coup sûr
Lien : http://mellysbook.kazeo.com/..
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Les avions de papier

Un album doux qui raconte une amitié en difficulté à cause d'un déménagement. Mais le partage peut prendre des formes plus postales pour s'adapter à l'éloignement.

Poétique, un brin vintage, voici une belle histoire à partager.
Lien : http://boumabib.fr
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