Cette maison, j’y suis déjà entré une centaine de fois, sans doute, dans celle-ci et dans une centaine d’autres qui lui ressemblent. Mais c’est la première fois que je découvre ce qu’elles sont vraiment. Ce ne sont pas des foyers, pas des lieux où les gens habitent, elles ne sont rien du tout. Rien de plus que des cloisons en bois blanc qui emprisonnent du vide. Pas de tableaux aux murs, pas de livres -rien qui attire le regard ou qui incite à réfléchir. Il n’y a que de vide, ce vide qui s’insinue en moi, dans l’instant même.
Et soudain, le vide n’est pas seulement ici, il est partout, dans toutes les maisons semblables à celle-ci.