Et puis après, on reste allongés côte à côte, en se tenant la main. On respire au même rythme, nos cœurs battent en cadence. Inexplicablement, l’air embaume, et pourtant je sais qu’Amy ne se parfume jamais. Tout aussi bizarrement, j’entends des violons qui jouent, tout doucement, une chanson tendre qui n’a jamais été écrite. C’est comme si hier n’avait jamais existé, comme si le passé avait disparu, et je me demande pourquoi ça ne peut pas durer plus longtemps ainsi.