Quand elle fume, Mérième est gentille. Elle me prête ses plus belles tenues, me maquille en princesse des Mille et Une Nuits, me parle du soleil brûlant et des parfums d’Algérie. Elle me raconte aussi ses histoires d’amour, ses expériences sexuelles délurées avec ces garçons qu’elle n’arrive pas à aimer, me donne de précieux conseils sur la vie française, m’invite à partager son lit, me demande de me blottir contre elle, de sentir comme ses seins sont doux...
Si les joints viennent à manquer, elle redevient la peste qu’elle ne cesse jamais d’être.