Rester confiné, c'est facile. Ce qui est difficile, c'est d'avoir contracté ce virus, d'être en détresse respiratoire, d'être hospitalisé sous oxygène, sans savoir si on reverra ses proches parce qu'on l'on est coincé dans un service confiné avec une maladie qui nous coupe du reste du monde, une maladie qui interdit les visites de la famille parce que c'est dangereux, que les seules personnes que l'on voit, ce sont des aides-soignants, des infirmières, des médecins, des brancardiers, des radiologues.