« Il ne reste plus beaucoup de fleurs... » Ces mots hantèrent Juman comme le refrain d’un chant triste. La tragédie de la vie d’une fleur, arrachée par le vent et tombant seule dans la nuit, sans personne pour s’en rendre compte ‒ cela lui brisait le cœur… Etait-ce son destin ?
(…) Juan, elle, pensait encore à la fleur ; soudain, elle sentit sa gorge se nouer : « Si elle flétrit après une belle floraison, c’est malheureux mais elle n’a rien à regretter. Ce qui est pire, c’est un bourgeon qui tombe sans avoir pu éclore... »
(p. 129-130, Chapitre 57).