Anarchiste depuis le berceau et ayant son propre père pour mentor, à douze ans il avait déjà lu Proudhon, Bakounine et Kropotkine. Il jugeait Proudhon théorique à l'excès, et à ses yeux Bakounine était presque un conservateur. Il leur préférait Kropotkine, qui avait renoncé à sa charge de secrétaire général de la Société géographique de Russie pour épouser la cause anarchiste, mais estimait cependant qu'il manquait d'audace. Malgré son âge tendre, sa faveur allait aux méthodes violentes. Au vrai, il rêvait d'éliminer physiquement tous les tyrans de la planète.