Celui qui de plus près atteint la Déité,
Et qui au ciel (Bouju) vole de plus haute aile.
C'est celui qui suivant la vertu immortelle
Se sent moins du fardeau de notre humanité.
Celui qui n'a des Dieux si grand' félicité,
L'admire toutefois comme une chose belle,
Honore ceux qui l'ont, se montre amoureux d'elle.
Il a le second rang, ce semble, mérité.
(Les Regrets, Sonnet 183, p.148, Le Livre de Poche)