Avec ce silence débuta une solitude de plus en plus forte, une solitude qui faisait tout pour rester en mouvement, qui ne devait se fixer nulle part, qui cherchait à échapper aux regards des autres en se levant constamment de nouveau et en changeant de place. Il cherchait des foules humaines, dans les grands magasins, aux arrêts de bus ou dans les salles d'attente, afin de faire des variantes sur sa solitude - une solitude qui ne séjournait jamais trop longtemps au même endroit, qui ne cessait au contraire de se lever et de reprendre son chemin.