Le mélange d'odeurs de transpiration macérée et d'haleines chargées donnait la nausée. La claustrophobie gagnait les passagers quand ils réalisaient qu'ils ne pourraient plus bouger d'un centimètre sans se retrouver dans une position encore plus inconfortable. Les secondes se déguisaient en minutes, les minutes en heures et les heures en éternité, jusqu'à ce que, au moment où on y croyait plus, le bus s'arrête et ouvre les portes sur le terminus.