Reste qu'aujourd'hui encore le nombre de psychiatres ne suffit pas à combler les besoins : non seulement les prisons françaises accueillent de plus en plus de détenus jugés responsables pénaux malgré leurs antécédents psychiatriques, mais on peut aussi se demander si l'enfermement lui-même ne génère pas de nouveaux troubles - ou du moins ne les révèle pas.