Elle [musulmane] a dit qu'avant la guerre, elle aurait tout fait avec ses voisins serbes. Ils les invitaient pour le café, fêtaient la Noël orthodoxe avec eux, allaient à leurs mariages. Elle a dit qu'elle pourrait de nouveau vivre avec eux, qu'ils pouvaient revenir s'ils le voulaient, que chacun rentre chez soi... mais que ce ne serait plus jamais pareil. Jamais. (p. 77)