La croyance selon laquelle la quantité de travail dans une économie est toujours constante (un emploi obtenu par l’un l’est toujours aux dépens d’un autre) a poussé bien des gens à demander que l’emploi soit partagé, d’autres à vouloir briser les machines, et plusieurs autres à appuyer les tarifs protectionnistes […].
Il faut comprendre que cette notion est absolument sans fondement.
Si nous travaillons de façon plus efficace, nous augmentons la quantité de ressources disponibles pour répondre à nos besoins. La main-d’œuvre qui était auparavant nécessaire pour produire assez pour nous nourrir peut maintenant être employée à nous vêtir, à construire des maisons plus confortables, à nous procurer des activités touristiques, des journaux, des téléphones et des ordinateurs. Tout cela a pour effet d’améliorer notre qualité de vie.
(Ch. 3 Le libre-échange, c’est équitable, p. 118)