Rien n'est logique, tout est contradictoire et sophistique: c'est un signe des aberrations d'un système productif et de consommation dont les défenseurs, qui se radicalisent, vont aller toujours plus loin dans l'outrance et le mensonge, à mesure que la réalité géoclimatique, agricole, forestière, infligera des démentis toujours plus violents et douloureux à leurs délires.
Vouloir aménager et manager la catastrophe est une erreur. Il faut changer radicalement, c'est-à-dire en commençant par la racine, les mots et les imaginaires. Peut être faut-il interroger et répudier une certaine mathématisation du monde qui n'envisage la vie que sous le jour, sombre, pollué, du calcul maximisateur, un calcul froid et tranchant, sans imaginaire et sans rêve, qui arraisonne tout à la satisfaction d'une utilité.