En côtoyant des accros au chems, je suis sûr d’une chose : je ne veux pas leur ressembler. Ces types courent après la poudre et le cul comme les crackers après leur galette. Ils se dégradent à vue d’œil, physiquement et mentalement, leur avenir me paraît écrit comme un Requiem for a Dream pornographique. Les psychostimulants utilisés dans leurs partouzes sont puissants et addictifs, il m’a suffi de quelques prises pour m’accrocher à ces substances jusqu’à l’obsession. Aujourd’hui, les chemsexeurs crèvent à feu rapide. Heureusement pour moi, mon entourage me maintient, m’évite de trop partir en couilles et de m’enfoncer dans les limbes du sexe chimique. Sans Mia et Aron, sans mes vieux, je serais peut-être déjà mort.