Tu t'es transformé en un jardin ravagé, sans âme qui vive, sans enfant qui joue, sans aucun espoir. Tout ton corps n'était plus qu'une façade en trompe-l'oeil participant au spectacle de la vie, une façade vieillissant aussi mal qu'une photographie exposé à la lumière. Tu faisais, voilà tout, et je ne sais pas où tu puisais ta force. Tu étais là, un parmi plusieurs, un anonyme en quête de je, de mains tendues et généreuses, toi, homme brindille glissant sur une pente raide, s'accrochant, déterminé à faire partie des grands.