J'ai eu de la chance que tu prennes le contre-pied de ce que tu avais vécu papa. Tes mains avaient appris à se substituer aux mots : tu me chatouillais, me faisais voler dans les airs, m'ébouriffais les cheveux. Tu prenais maman dans tes bras, la faisais danser, sourire. Tu étais un être de gestes tendres.