José Antonio sait que dans la jungle la mort frappe comme nulle part ailleurs. Il est foudroyant, le poison que secrètent les crocs du serpent; les sucs digestifs attaquent la souris avant même qu'elle ne soit complètement avalée. Et le singe, quand il est touché par une flèche, tombe de sa branche, déjà mort, sur le lit de feuilles humides amassées autour du tronc de l'arbre.
[John Biguenet - Il pleut à Bejucal]