Comme me le confia un jour l'archevêque Desmond Tutu, prêcheur enflammé de la libération noir, rien n'aurait été possible sans lui. C'était son intégrité et son courage alliés à son charme et son pouvoir de persuasion, qui avaient convaincu ses ennemis de céder le pouvoir volontairement. Ils étaient rassurés de faire face à un leader qui renoncerait à la vengeance que leurs consciences coupables redoutaient.