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Citation de AntoinedeLevallois


Immobile au bout d’une rue jonchée de cadavres de créatures de l’enfer et d’une demi-douzaine de carcasses de chevaux morts, l’attelage en forme de citrouille avait l’air encore plus ridicule sous l’éclairage verdâtre de la maison qui continuait de flamber. À notre approche, une petite porte s’ouvrit sur un des côtés, et des marches, aussi délicates que du cristal finement ciselé, se déployèrent. À l’intérieur, une petite lampe à huile pendait du plafond ; sa lumière diffuse me permit de distinguer des banquettes aux coussins de velours blanc, une minuscule table incrustée d’ivoire et une passagère – la jeune femme que j’avais aperçue un peu plus tôt.
Sans hésiter, je défis la boucle de mon ceinturon, me glissai sur le siège qui lui faisait face et posai mes armes sur mes genoux. Je découvris que ma compagne de voyage était d’une beauté à couper le souffle ; elle avait de longs cheveux noirs et un visage large qui me parut presque familier. Un nez fin, des lèvres pleines, un menton décidé…
Dworkin, compris-je. Elle ne lui ressemble pas qu’un peu ! Serait-ce sa fille ?
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