Si j'acceptais ce qui m'arrive, si je l'admettais, je mourrais. Comme si ma faculté de combattre, ma capacité à résister s'effondraient. D'un autre côté, ne pas consentir semble vain. Ce que je refuse de reconnaître est un fait.
Et voilà bien le dilemme. Je suis en présence d'un fait inacceptable. Je dois me contenter de petites solutions. Cela signifie planifier soigneusement chaque journée, la compartimenter. Chaque heure requiert un savoir-faire spécifique, un déploiement de techniques, des petites routines qui rendent possible la réussite. Sinon, je ressens la désolation du vide, j'ai le sentiment de plonger de plus en plus profondément. p.67