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EAN : 9782364682986
224 pages
Editions du sous-sol (11/05/2017)
3.29/5   7 notes
Résumé :
Après avoir lutté des années durant contre des disques noirs qui envahissaient sa vue et subi plusieurs interventions chirurgicales, John Hull est devenu aveugle en 1983. Pour ne pas sombrer dans le désespoir, et pour tenter de comprendre, il raconte. La douleur de perdre le souvenir du visage de ses enfants, de sa femme.
De sourire mécaniquement lors d'une conversation sans pouvoir distinguer en retour l'esquisse d'un sourire chez son interlocuteur. L'image... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je suis vivement intéressée par ce thème de la cécité parce que je côtoie trois personnes aveugles. Aussi ai-je envie de comprendre ce qui peut se passer pour elles et surtout comment mieux être en relation avec elles.
A travers quelques pages de son journal, John Hull nous fait partager son quotidien, ses joies et ses difficultés. A la fin de la lecture, j'en ressors nourrie par de nombreuses idées pour améliorer mes pratiques. Si j'ai beaucoup apprécié ce qu'il raconte de sa vie de famille et de ses rapports avec ses amis et ses collègues, j'ai parfois survolé toutes ses considérations religieuses.
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Très étonnant, d'une grand sobriété. La cécité analysée dans toutes ses conséquences pratiques et émotionnelles, relationnelles et spirituelles. Aucune résignation, aucun stoïcisme.
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Un apport riche et détaillé sur les effets de la cécité
et sur les moyens trouvés par l'auteur pour y faire face.
Pourtant le style d'écriture et les passages sur la foi ne m'ont pas captivée, je n'ai pas été au bout de ce livre.
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critiques presse (2)
Telerama
28 juin 2017
Souvent fascinantes, parfois répétitives, ces bribes forment une réflexion singulière sur la perception.
Lire la critique sur le site : Telerama
Bibliobs
26 mai 2017
Devenu aveugle à 45 ans, John Hull a tenu pendant trois ans un journal bouleversant qui fait comprendre aux voyants ce que c'est que de ne pas voir.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Ôtez à un aveugle la familiarité, la prévisibilité, les mêmes objets, les mêmes gens, les mêmes itinéraires, les mêmes gestes pour se repérer, et il se retrouve dans un état infantile, incapable d'appréhender, de contrôler le monde. Son équilibre, difficilement conquis entre confiance et méfiance, menace d'être détruit et il se trouve accablé à l'idée que sa relation au monde est finalement impossible, car ce monde est irréel ou hors de portée, habité par ceux pour lesquels il est fait, les voyants. Il ne reste plus à l'aveugle que son propre corps, sa conscience introspective. Un univers où les croyants ne peuvent pas pénétrer, un lieu où une sorte de contrôle intérieur peut s'établir. p.69
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Si j'acceptais ce qui m'arrive, si je l'admettais, je mourrais. Comme si ma faculté de combattre, ma capacité à résister s'effondraient. D'un autre côté, ne pas consentir semble vain. Ce que je refuse de reconnaître est un fait.
Et voilà bien le dilemme. Je suis en présence d'un fait inacceptable. Je dois me contenter de petites solutions. Cela signifie planifier soigneusement chaque journée, la compartimenter. Chaque heure requiert un savoir-faire spécifique, un déploiement de techniques, des petites routines qui rendent possible la réussite. Sinon, je ressens la désolation du vide, j'ai le sentiment de plonger de plus en plus profondément. p.67
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Ce qui m'affecte, c'est l'accumulation des preuves de l'implacable présence de ma cécité. C'est peut-être l'absence de contrôle qui m'épuise tellement. Le travail intellectuel me régénère en partie, car j'en arrive presque à oublier que je suis aveugle. Les nécessités sociales de la vie publique et celles, personnelles, de la vie familiale, créent un certain nombre de situations dans lesquelles je suis non seulement conscient mais douloureusement conscient de ma cécité. p.105 et 106
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... je pense malgré tout que la cécité entraîne un processus de purification. Il faut recréer sa vie, sous peine d'être détruit. J'ai eu la chance que le noyau central de ma vie ait été solide. J'avais un travail, une vie familiale solide, une institution qui m'a accepté et aidé, ainsi qu'une foule d'amis. p.186
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Je n'accepterai jamais ce que la cécité implique comme perte d'humanité, mais je refuserai toujours une aide de bas étage. Tu ne vois pas que ce serait encore plus dégradant, humiliant, ce serait trahir ce qui me reste de courage, de dignité. Il y a des situations dans la vie où il faut mener le combat avec endurance et dignité pour ne pas devenir la proie émotionnelle de ceux qui offrent de faux espoirs. p.101
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