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Citation de Aym


Aym
14 février 2014
La cage de stimulation est une cage aux barreaux sculptés, basse de plafond ; elle est plutôt grande, en dehors du plafond bas, qui se trouve à environ un mètre cinquante du sol. La femme ne peut se lever sans baisser la tête en signe de soumission. Dans une telle cage, et pendant la formation, quand elle n’est pas dans la cage, la femme logée dans une cage de stimulation n’est pas autorisés à regarder les hommes dans les yeux, même les esclaves. Ceci est destiné, psychologiquement, à rendre la femme extrêmement timide devant les mâles. Lorsqu’on la vend, et seulement à ce moment-là, si le maître le souhaite, il peut lui dire : " Tu es autorisée à regarder ton Maître dans les yeux. " Quand, effrayée, tendre, timide, elle lève les yeux vers lui, s’il daigne lui sourire, la femme, joyeuse et reconnaissante, autorisée enfin à poser les yeux sur un autre être humain, tombe souvent à genoux devant lui, esclave en adoration. Quand elle le regardera à nouveau, son regard sera grave et elle baissera rapidement la tête, effrayée. " Je vais essayer de bien te servir, Maître ", souffle-t-elle. L’ameublement de la cellule de stimulation est conçu en fonction de l’effet qu’il produit sur l’esclave. Il y a des pinceaux, des parfums, du maquillage, des bijoux, des colliers, des bracelets, des anneaux, des bagues ; il n’y a pas de vêtements ; il y a également des coussins, des cuvettes en cuivre et des lampes en étain. Surtout, il y a également des surfaces de textures diverses, une épaisse couverture, des satins, des soieries, de la laine de kaiila grossièrement tissée, des brocarts, du reps, des couvertures de cuir, un coin dallé, une fourrure de sleen, des tissus ornés de perles, des nattes de roseau, etc. L’objectif de ceci est d’aiguiser les sens de l’esclave, nue à l’exception de son collier et des parfums, produits de maquillage ou bijoux qu’elle porte conformément aux directives de son instructrice, afin qu’elle éprouve et ressente avec une vigueur exceptionnelle ; les sens et la peau de nombreux êtres humains sont, en fait, morts au lieu d’être aiguisés et sensibles à des centaines de différences subtiles de température, d’ambiance, de surface ou d’humidité, par exemple. Une femme dont les sens et le corps sont vivants est, naturellement, beaucoup plus passionnée que celle dont les sens et le corps dorment. La peau elle-même, chez une femme entraînée, devient un organe sensoriel magnifique et merveilleusement subtil. La moindre parcelle de l’esclave, si elle est correctement formée, est vivante. Cela a pour objectif, naturellement de la rendre plus sensible à la caresse de son maître. Lorsqu’elle s’abandonne à lui, les entrailles déchirées par l’amour qu’elle éprouve pour lui, c’est naturellement, une esclave beaucoup plus satisfaisante. Ces humiliations, bien entendu, ne sont pas infligées aux femmes libres. On leur permet de traverser la vie les yeux mi-clos, pour ainsi dire. C’est ainsi qu’elles préservent leur dignité. Parfois frigides, il arrive que les femmes libres goréennes hurlent de colère, ne comprenant pas pourquoi leur compagnon les a abandonnées pour aller à la taverne ; là, naturellement, pour le prix d’une tasse de Paga, il peut avoir une fille vêtue de soie, avec des clochettes : une esclave ; la femme libre doit s’opposer à son compagnon, dénonçant ses désirs ; cependant, les filles douces, aux yeux noirs, sensuelles, des tavernes sont trop occupées pour cela ; elles n’ont pas le temps de dénoncer les désirs des clients de leur maître ; elles sont trop occupées à les servir et à les satisfaire. L’instructrice dirige la femme dans la cage, ou dans les exercices, s’occupant, observant, prescrivant, la transformant avec compétence en un animal domestique sensible, une esclave goréenne, avec son collier, asservie, capable de rendre un homme fou de désir, puis de servir ce désir, vulnérablement, fréquemment et absolument.
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