POSTE VENANTE
J’irai au bout du chemin le col grand ouvert
À l’affût d’un espoir de pollen de sève et de sapin vert
J’’appuierai mon vélo contre la barrière
Lourde et chancelante au bout de sa pierre
J’aurai quinze ans Je tutoierai le ciel et le vent
Et tous les oiseaux qui les criblent Je l’attendrai
Et s’il n’y a pas de lettre je volerai
l’hirondelle du facteur…
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