Je me demande ce que ça me ferait de voir ma génitrice non comme une mère qui me devrait quelque chose, mais comme un être humain à part entière, au-delà du rôle qu'elle a pu remplir à mon égard. Je me demande ce que ça me ferait de ne plus l'appeler "maman", mais "Nicole", ou encore d'employer le surnom qu'elle aime, "Nini". Peut-être qu'en appelant ma mère par son prénom, j'arrivais à mettre une distance plus saine entre elle et moi.