Les Soviétiques, eux, lorsqu'ils voulaient punir quelqu'un, l'envoyaient à un Chtrafbat où l'espérance de vie dépassait rarement quelques semaines: méthode brutale, mais franche, comme en général tout ce qu'ils faisaient. C'était là d'ailleurs, je trouvais, un de leurs grands avantages sur nous (à part leurs divisions et leurs chars en apparence innombrables): au moins, chez eux, on savait sur quel pied danser.