— Combien d’Auracels ?
Je me rendis compte qu’il fouillait d’une main dans sa poche, et ce fut comme si les nuages s’étaient écartés et qu’un rayon de soleil venait de se poser sur lui.
— Tu en as sur toi ?
Il me sourit. Il a un sourire spécial rien que pour moi, qui parvient à la fois à me rassurer tout en me promettant qu’il me baiserait jusqu’à défoncer le matelas le moment venu.
— Je dois te l’avouer : je suis soulagé que c’est juste une histoire d’Auracel.
Il me tendit le gobelet.
— Combien t’en as ?
— Dix.
— Ouah. T’es bien préparé.
— J’étais chez les scouts.
— C’est effrayant. Et bandant. Les deux en même temps.