Malgré les dégâts, le jardin zoologique attirait les visiteurs. Il était devenu un oasis pour les Berlinois, un endroit neutre pour la mémoire, éloigné des convois militaires et des discussions houleuses entre mécontents, militants et résignés. Ils croisèrent des enfants en train de rire et de jouer comme si de rien n’était, et des vieux assis sur des bancs, qui se réchauffaient au soleil, en ruminant le passé et en digérant le présent