La mer a détalé comme un lapin. Elle a laissé derrière elle des tas de bateaux rouillés et de plaines salées. Elle a abandonné des villages de pêcheurs entiers. Le vent, lui, souffle sans arrêt, brûlant la terre. Tel un dragon invisible à l’haleine corrosive, il mitraille de sel et de quartz les pauvres bicoques rouillées des pêcheurs.