Pour la forme, suis allé interroger Julius Spratz, qui m’a
répondu – avec franchise ou cynisme – qu’il se moquait pas
mal d’être du côté des mutins ou du mien. Il s’était mis avec
les mutins pour ne pas être massacré par eux. Et, au surplus,
il m’a fait remarquer avec raison que j’en étais moi-même
un, de mutin, envers l’Allemagne à qui j’ai désobéi. On est
toujours le mutin de quelqu’un !