Le salon s’est rempli de désert…
Le salon s’est rempli de désert
L’air ne tremble pas
Les bruits s’avachissent
Les gestes restent inachevés
Seule se déploie
L’odeur pressante
Des lys qui pataugent dans le vase
Cœurs ouverts
Jusqu’à l’indécence
Un peu grise
Je chante Mozart
Éclair volé
À l’éternité