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4/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1943
Biographie :

Poète, Josée Tripodi se présente : "Je suis née au forceps, quinze jours avant l’arrivée officielle du printemps 1943.
Entrée à l’arraché dans le monde, blessée dans mon corps, je ne pouvais me laisser apprivoiser.
Entre le monde et moi, il y aurait, pour longtemps, ma réticence et sa résistance.
On me croyait enfant calme, mais je n’étais pas là, pas avec eux.
Je respirais ailleurs, dans un univers de consolation protégé par la nuit, le vent et l’herbe folle.
Le temps venu de la lecture et de l’écriture y ouvrira de nouvelles fenêtres.
Enfin, j’accède à l’infini en m’inscrivant à la bibliothèque municipale.
Les riches heures à la librairie me ramenèrent évidemment vers l’écriture poétique. Une production dans la fébrilité des insomnies qui surviennent à cette époque, et désormais jalonneront mes nuits.
Je restai en contact permanent avec les beaux textes, puisque 14 ans durant j’eus mission d’enseigner le Français et je ne me privais pas d’engager mes élèves dans des aventures créatives .
La retraite et la course à pied vont me redonner la poésie à pleine voix.""
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Source : http://www.franceculture.fr/
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Les jours sont pareils
Et ne se ressemblent pas

Balourd claudiquant
Ou
Flèche de lumière
Qui court se ficher dans la nuit

Gonflé de rires
Ou
Frêle comme une feuille

Mais au soir
Toujours

Cette croyance inusable
Que demain
Sera meilleur
Qu'aujourd'hui
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Le salon s’est rempli de désert…


Le salon s’est rempli de désert

L’air ne tremble pas
Les bruits s’avachissent
Les gestes restent inachevés

Seule se déploie
L’odeur pressante
Des lys qui pataugent dans le vase
Cœurs ouverts
Jusqu’à l’indécence

Un peu grise
Je chante Mozart

Éclair volé
À l’éternité
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Confetti...


Confetti
Sous la grosse patte
Du vaste monde
Ma vie

Ma géographie se déboussole
L’arithmétique me compte
Pour du beurre
La grammaire
Me conjugue au passé

Petite inconnue de l’Histoire

Je suis
Une poussière dans l’œil
Du bel aujourd’hui
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En compagnie des géraniums…


En compagnie des géraniums
Grosses têtes de chou
Penchées vers le boulevard

J’écoute le dimanche qui pétarade

Impatiences d’autos
Clameurs de gosses

Le ciel est si joyeux
Et le vent s’amuse dans les marronniers

Un beau dimanche

Dans l’ambulance qui crie
Quelqu’un peut-être
Ne le sait déjà plus
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Les lames du vent glacé…


Les lames du vent glacé
Lacèrent mon visage

Le code au bout des doigts
Un portail
Puis un autre

Une envolée dans l’escalier
Je fais la nique
À l’ascenseur

Derrière la porte
Et son cadre de fer
Le ventre chaud
De mon enclos

Qu’est-ce que ça change

Invisible dehors

Ici
Dans les miroirs
Compagne unique
De moi-même
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Les yeux brûlés de n’avoir pas dormi…


Les yeux brûlés de n’avoir pas dormi
J’ai juste le droit d’écouter
Le silence de la rue
À travers le vacarme du sang
Qui bout dans mes oreilles

Les autos glissent
Le vent se tait
Les platanes effeuillés
N’ont rien à dire

Il me vient un désir
D’offenser cette paix
Par l’envol brisé
D’un corps
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J’ai mis les miroirs/En pénitence…


J’ai mis les miroirs
En pénitence

Fini de rire

Le temps court plus vite que moi
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Un froid bleuté/Pose sa poigne…


Un froid bleuté
Pose sa poigne
Sur la crête enflammée
Du géranium

Engoncée dans la tiédeur domestique
Je me régale d’égoïsme et de paresse

J’ai posé mon livre
Il ne reste que Bach et moi

La machine à tourner en rond
S’allume

Et la revoilà

L’enfant triste
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Il est des jours…


Il est des jours

Comme les autres
Ni tout à fait semblables

Les jours
Où l’on sait

Que les nuages là-bas ne seront plus jamais les mêmes

Que la mer se retire pour encore revenir

Que la joie de Jean-Sébastien demeure

Qu’il y a des mots pour tout dire

Des jours

Où je dis merci au monde
De me garder encore

Un peu
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Poésies des petites classes…


Poésies des petites classes
Et des quatre saisons
Lisses et sucrées
Qu’on récitait
Avec le cœur
André Theuriet
Albert Samain
Lucie Delarue-Mardrus
C’était le temps des porte-plume
Et des cancres rêveurs

Ne te réveille pas
Prévert

L’oiseau-lyre est en cage
Et ils font toujours
La chasse à l’enfant
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