Les bons écrivains ressemblent à l'abeille, dont le travail est précieux, délicat, utile aux hommes et à elle-même ; mais les écrivains dont je parle semblent n'être faits ni pour eux ni pour les autres. Ils sont auteurs, direz-vous : ils ont fait un livre. Dites plutôt qu'ils ont gâté du papier, après avoir perdu leur temps en croyant faire un livre.